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Décret no 97-747 du 2 juillet 1997 portant publication de l'accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République d'Afrique du Sud sur l'encouragement et la protection réciproques des investissements (ensemble un protocole), signé à Paris le 11 octobre 1995 (1)   
NOR : MAEJ9730048D
  Le Président de la République,   Sur le rapport du Premier ministre et du ministre des affaires étrangères,   Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ;   Vu la loi no 97-252 du 20 mars 1997 autorisant l'approbation d'un accord  entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la  République d'Afrique du Sud sur l'encouragement et la protection réciproques  des investissements (ensemble un protocole) ;   Vu le décret no 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et  à la publication des engagements internationaux souscrits par la France ;   Vu le décret no 67-1245 du 18 décembre 1967 portant publication de la  Convention pour le règlement des différends relatifs aux investissements  entre les Etats et ressortissants d'autres Etats du 18 mars 1965,           Décrète :  
  Art. 1er. -  L'accord entre le Gouvernement de la République française et le  Gouvernement de la République d'Afrique du Sud sur l'encouragement et la  protection réciproques des investissements (ensemble un protocole), signé à  Paris le 11 octobre 1995, sera publié au Journal officiel de la République  française.  
  Art. 2. -  Le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères sont  chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui  sera publié au Journal officiel de la République française.  
  Fait à Paris, le 2 juillet 1997. 
                                                           Jacques Chirac                                           Par le Président de la République :  Le Premier ministre, Lionel Jospin                                          Le ministre des affaires étrangères,                                                                Hubert Védrine
  (1) Le présent accord est entré en vigueur le 22 juin 1997.                                     A C C O R D  ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE ET LE GOUVERNEMENT DE LA  REPUBLIQUE D'AFRIQUE DU SUD SUR L'ENCOURAGEMENT ET LA PROTECTION RECIPROQUES  DES INVESTISSEMENTS (ENSEMBLE UN PROTOCOLE)    Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la  République d'Afrique du Sud, ci-après dénommés << les Parties contractantes  >>,   Désireux de renforcer la coopération économique entre les deux Etats et de  créer des conditions favorables pour les investissements français en  République d'Afrique du Sud et sud-africains en France ;   Persuadés que l'encouragement et la protection de ces investissements sont  propres à stimuler les transferts de capitaux et de technologie entre les  deux pays, dans l'intérêt de leur développement économique, sont convenus des dispositions suivantes :                                  Article 1er    Pour l'application du présent accord :   1. Le terme << investissement >> désigne tous avoirs, tels que les biens,  droits et intérêts de toutes natures et, plus particulièrement mais non  exclusivement :   a) Les biens meubles et immeubles, ainsi que tous autres droits réels tels  que les hypothèques, privilèges, usufruits, cautionnements et tous droits  analogues ;   b) Les actions, primes d'émission et autres formes de participation, même  minoritaires ou indirectes, aux sociétés établies sur le territoire de l'une  des Parties contractantes ;   c) Les obligations, créances et droits à toutes prestations ayant valeur  économique ;   d) Les droits de propriété intellectuelle, commerciale et industrielle tels  que les droits d'auteur, les brevets d'invention, les licences, les marques  déposées, les modèles et maquettes industrielles, les procédés techniques, le  savoir-faire, les noms déposés et la clientèle ;   e) Les concessions accordées par la loi ou en vertu d'un contrat, notamment  les concessions relatives à la prospection, la culture, l'extraction ou  l'exploitation de richesses naturelles, y compris celles qui se situent dans  la zone maritime de la Partie contractante concernée.   Il est entendu que lesdits avoirs doivent être ou avoir été investis  conformément à la législation de la Partie contractante sur le territoire ou  dans la zone maritime de laquelle l'investissement est effectué, avant ou  après l'entrée en vigueur du présent accord.   Toute modification de la forme d'investissement des avoirs n'affecte pas  leur qualification d'investissement, à condition que cette modification ne  soit pas contraire à la législation de la Partie contractante sur le  territoire ou dans la zone maritime de laquelle l'investissement est réalisé.   2. Le terme de << nationaux >> désigne les personnes physiques possédant la  nationalité de l'une des Parties contractantes en accord avec la législation  de cette Partie contractante.   3. Le terme de << sociétés >> désigne toute personne morale établie sur le  territoire de l'une des Parties contractantes, conformément à la législation  de celle-ci et y possédant son siège social, ou contrôlée directement ou  indirectement par des nationaux de l'une des Parties contractantes, ou par  des personnes morales possédant leur siège social sur le territoire de l'une  des Parties contractantes et constituées conformément à la législation de  celle-ci.   4. Le terme de << revenus >> désigne toutes les sommes produites par un  investissement, telles que bénéfices, redevances ou intérêts, durant une  période donnée.   Les revenus de l'investissement et, en cas de réinvestissement, les revenus  de leur réinvestissement jouissent de la même protection que  l'investissement.   5. Le présent accord s'applique au territoire de chacune des Parties  contractantes ainsi qu'à la zone maritime de chacune des Parties  contractantes, ci-après définie comme la zone économique et le plateau  continental qui s'étendent au-delà de la limite des eaux territoriales de  chacune des Parties contractantes et sur lesquels elles ont, en conformité  avec le droit international, des droits souverains et une juridiction aux  fins de prospection, d'exploitation et de préservation des ressources  naturelles.                                   Article 2    Chacune des Parties contractantes admet et encourage, dans le cadre de sa  législation et des dispositions du présent accord, les investissements  effectués par les nationaux et sociétés de l'autre Partie sur son territoire  et dans sa zone maritime.                                   Article 3    Chacune des Parties contractantes s'engage à assurer, sur son territoire et  dans sa zone maritime, un traitement juste et équitable, conformément aux  principes du droit international, aux investissements des nationaux et  sociétés de l'autre Partie et à faire en sorte que l'exercice du droit ainsi  reconnu à un traitement juste et équitable ne soit entravé ni en droit, ni en  fait.   En particulier, bien que non exclusivement, toute restriction à l'achat et  au transport de matières premières et de matières auxiliaires, d'énergie et  de combustibles, ainsi que de moyens de production et d'exploitation de tout  genre, toute entrave à la vente et au transfert des produits à l'intérieur du  pays et à l'étranger, ainsi que toutes autres mesures ayant un effet  analogue, sont considérées comme des entraves de droit ou de fait au  traitement juste et équitable.   Les Parties contractantes examineront avec bienveillance, dans le cadre de  leur législation interne, les demandes d'entrée et d'autorisation de séjour,  de travail, et de circulation introduites par des nationaux d'une Partie  contractante, au titre d'un investissement réalisé sur le territoire ou dans  la zone maritime de l'autre Partie contractante.                                   Article 4    Chaque Partie contractante applique, sur son territoire et dans sa zone  maritime, aux nationaux ou sociétés de l'autre Partie, en ce qui concerne  leurs investissements et activités liées à ces investissements, un traitement  non moins favorable que celui accordé à ses nationaux ou sociétés, ou le  traitement accordé aux nationaux ou sociétés de la Nation la plus favorisée,  si celui-ci est plus avantageux. A ce titre, les nationaux autorisés à  travailler sur le territoire et dans la zone maritime de l'une des Parties  contractantes doivent pouvoir bénéficier des facilités matérielles  appropriées pour l'exercice de leurs activités professionnelles.   Ce traitement ne s'étend toutefois pas aux privilèges qu'une Partie  contractante accorde aux nationaux ou sociétés d'un Etat tiers, en vertu de  sa participation ou de son association à une zone de libre échange, une union  douanière, un marché commun ou toute autre forme d'organisation économique  régionale.   Les dispositions de cet article ne s'appliquent pas aux questions fiscales.   Si une Partie contractante accorde des avantages particuliers à des  institutions financières de développement à participation étrangère et  établies avec pour seul but l'assistance au développement par des activités  essentiellement non lucratives, cette Partie contractante n'est pas obligée  d'accorder de tels avantages aux institutions financières de développement ou  aux autres investisseurs de l'autre Partie contractante.                                   Article 5    1. Les investissements effectués par des nationaux ou sociétés de l'une ou  l'autre des Parties contractantes bénéficient, sur le territoire et dans la  zone maritime de l'autre Partie contractante, d'une protection et d'une  sécurité pleines et entières.   2. Les Parties contractantes ne prennent pas de mesures d'expropriation ou  de nationalisation ou toutes autres mesures dont l'effet est de déposséder,  directement ou indirectement, les nationaux et sociétés de l'autre Partie des  investissements leur appartenant, sur leur territoire et dans leur zone  maritime, si ce n'est pour cause d'utilité publique et à condition que ces  mesures ne soient ni discriminatoires, ni contraires à un engagement  particulier tel que défini à l'article 9.   Toutes les mesures de dépossession qui pourraient être prises doivent donner  lieu au paiement d'une indemnité prompte et adéquate dont le montant, égal à  la valeur réelle des investissements concernés, doit être évalué par rapport  à une situation économique normale et antérieure à toute menace de  dépossession.   Cette indemnité, son montant et ses modalités de versement sont fixés au  plus tard à la date de la dépossession. Cette indemnité est effectivement  réalisable, versée sans retard et librement transférable. Elle produit,  jusqu'à la date de versement, des intérêts calculés au taux d'intérêt de  marché approprié.   3. Les nationaux ou sociétés de l'une des Parties contractantes dont les  investissements auront subi des pertes dues à la guerre ou à tout autre  conflit armé, révolution, état d'urgence national ou révolte survenu sur le  territoire ou dans la zone maritime de l'autre Partie contractante,  bénéficieront, de la part de cette dernière, d'un traitement non moins  favorable que celui accordé à ses propres nationaux ou sociétés ou à ceux de  la nation la plus favorisée.                                   Article 6    La Partie contractante, sur le territoire ou dans la zone maritime de  laquelle des investissements ont été effectués par des nationaux ou sociétés  de l'autre Partie contractante, accorde à ces nationaux ou sociétés le libre  transfert :   a) Des intérêts, dividendes, bénéfices et autres revenus courants ;   b) Des redevances découlant des droits désignés au paragraphe 1,  sous-paragraphes d et e, de l'article 1er ;   c) Des versements effectués pour le remboursement des emprunts régulièrement  contractés ;   d) Du produit de la liquidation, de la réalisation ou de la cession totale  ou partielle de l'investissement, y compris les plus-values du capital  investi ;   e) Des indemnités de dépossession ou de perte prévues à l'article 5,  paragraphes 2 et 3, ci-dessus.   Les nationaux de chacune des Parties contractantes qui ont été autorisés à  travailler sur le territoire ou dans la zone maritime de l'autre Partie  contractante, au titre d'un investissement agréé, sont également autorisés à  transférer dans leur pays d'origine une quotité appropriée de leur  rémunération.   Les transferts visés aux paragraphes précédents sont effectués sans retard  au taux de change de marché applicable à la date du transfert.                                   Article 7    Tout différend relatif aux investissements entre l'une des Parties  contractantes et un national ou une société de l'autre Partie contractante  est réglé à l'amiable entre les deux parties au différend concernées.   Si un tel différend n'a pas pu être réglé dans un délai de six mois à partir  du moment où il a été soulevé par l'une ou l'autre des parties au différend,  il est soumis à la demande de l'une ou l'autre de ces parties à l'arbitrage  du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux  investissements (CIRDI), créé par la Convention pour le règlement des  différends relatifs aux investissements entre Etats et ressortissants  d'autres Etats, signée à Washington le 18 mars 1965.   Tant que l'une des Parties contractantes n'est pas partie à la Convention  susmentionnée, le différend est réglé par un arbitrage ad hoc. Le tribunal  d'arbitrage ad hoc sera constitué de la manière suivante :   a) Chaque partie au différend désigne un membre, et les deux membres  désignent, d'un commun accord, un ressortissant d'un Etat tiers qui est nommé  président par les deux Parties. Tous les membres doivent être nommés dans un  délai de deux mois à compter de la date à laquelle une des Parties a fait  part à l'autre Partie de son intention de soumettre le différend à arbitrage  ;   b) Si les délais fixés à l'alinéa a ci-dessus n'ont pas été observés, l'une  ou l'autre Partie, en l'absence de tout accord applicable, invite le  président de la Chambre de commerce internationale de Paris à procéder aux  désignations nécessaires ;   c) Le tribunal d'arbitrage prend ses décisions à la majorité des voix. Ses  décisions sont définitives et exécutoires de plein droit pour les Parties.   Le tribunal fixe lui-même son règlement. Il interprète la sentence à la  demande de l'une ou l'autre des Parties au différend. A moins que le tribunal  n'en dispose autrement, compte tenu de circonstances particulières, les frais  de la procédure arbitrale, y compris les vacations des arbitres, sont  répartis également entre les deux parties au différend.                                   Article 8    1. Dans la mesure où la réglementation de l'une des Parties contractantes  prévoit une garantie pour les investissements effectués à l'étranger,  celle-ci peut être accordée, dans le cadre d'un examen cas par cas, à des  investissements effectués par des nationaux ou sociétés de cette Partie sur  le territoire ou dans la zone maritime de l'autre Partie.   2. Les investissements des nationaux et sociétés de l'une des Parties  contractantes sur le territoire ou dans la zone maritime de l'autre Partie ne  pourront obtenir la garantie visée à l'alinéa ci-dessus que s'ils ont, au  préalable, obtenu l'agrément de cette dernière Partie.   3. Si l'une des Parties contractantes, en vertu d'une garantie donnée pour  un investissement réalisé sur le territoire ou dans la zone maritime de  l'autre Partie, effectue des versements à l'un de ses nationaux ou à l'une de  ses sociétés, elle est, de ce fait, subrogée dans les droits et actions de ce  national ou de cette société.   4. Lesdits versements n'affectent pas les droits du bénéficiaire de la  garantie à recourir au CIRDI ou au tribunal d'arbitrage ad hoc créé à  l'article 7, ou à poursuivre les actions introduites devant eux, jusqu'à  l'aboutissement de la procédure.                                   Article 9    Les investissements ayant fait l'objet d'un engagement particulier de l'une  des Parties contractantes à l'égard des nationaux et sociétés de l'autre  Partie contractante sont régis, sans préjudice des dispositions du présent  accord, par les termes de cet engagement dans la mesure où celui-ci comporte  des dispositions plus favorables que celles qui sont prévues par le présent  accord.                                   Article 10    1. Les différends entre les Parties contractantes relatifs à  l'interprétation ou à l'application du présent accord doivent être réglés, si  possible, par la voie diplomatique.   2. Si, dans un délai de six mois à partir du moment où il a été soulevé par  l'une ou l'autre des Parties contractantes, le différend n'est pas réglé, il  est soumis, à la demande de l'une ou l'autre Partie contractante, à un  tribunal d'arbitrage.   3. Ledit tribunal sera constitué pour chaque cas particulier de la manière  suivante : chaque Partie contractante désigne un membre, et les deux membres  désignent, d'un commun accord, un ressortissant d'un Etat tiers qui est nommé  président du tribunal par les deux Parties contractantes. Tous les membres  doivent être nommés dans un délai de deux mois à compter de la date à  laquelle une des Parties contractantes a fait part à l'autre Partie  contractante de son intention de soumettre le différend à arbitrage.   4. Si les délais fixés au paragraphe 3 ci-dessus n'ont pas été observés,  l'une ou l'autre Partie contractante, en l'absence de tout autre accord,  invite le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies à procéder  aux désignations nécessaires. Si le Secrétaire général est ressortissant de  l'une ou l'autre Partie contractante ou si, pour une autre raison, il est  empêché d'exercer cette fonction, le Secrétaire général adjoint le plus  ancien et ne possédant pas la nationalité de l'une des Parties contractantes  procède aux désignations nécessaires.   5. Le tribunal d'arbitrage prend ses décisions à la majorité des voix. Ses  décisions sont définitives et exécutoires de plein droit pour les Parties  contractantes.   Le tribunal fixe lui-même son règlement. Il interprète la sentence à la  demande de l'une ou l'autre Partie contractante. A moins que le tribunal n'en  dispose autrement, compte tenu de circonstances particulières, les frais de  la procédure arbitrale, y compris les vacations des arbitres, sont répartis  également entre les Parties contractantes.                                   Article 11    Chacune des Parties notifiera à l'autre l'accomplissement des procédures  internes requises pour l'entrée en vigueur du présent accord, qui prendra  effet un mois après le jour de la réception de la dernière notification.   L'accord est conclu pour une durée initiale de dix ans. Il restera en  vigueur après ce terme, à moins que l'une des Parties ne le dénonce par la  voie diplomatique avec préavis d'un an.   A l'expiration de la période de validité du présent accord, les  investissements effectués pendant qu'il était en vigueur continueront de  bénéficier de la protection de ses dispositions pendant une période  supplémentaire de vingt ans.   Fait à Paris, le 11 octobre 1995, en deux originaux, chacun en langue  française et en langue anglaise, les deux textes faisant également foi.  Pour le Gouvernement de la République française : Jean Arthuis Pour le Gouvernement de la République d'Afrique du Sud : Mabo Mbeki                                   PROTOCOLE    Lors de la signature de l'accord entre le Gouvernement de la République  française et le Gouvernement de la République d'Afrique du Sud sur  l'encouragement et la protection réciproques des investissements, les deux  Parties contractantes sont également convenues des dispositions suivantes,  qui font partie intégrante dudit accord.   a) En ce qui concerne la République d'Afrique du Sud, les dispositions des  articles 5.2 et 6 relatives aux transferts ne sont pas applicables aux  nationaux de la République française qui ont obtenu le statut de résident  permanent en République d'Afrique du Sud et qui ont décidé d'émigrer en  République d'Afrique du Sud en complétant le formulaire de contrôle des  changes requis une fois écoulée une période de cinq ans à compter de la date  d'immigration.   Cette disposition prendra fin dès la suppression par la République d'Afrique  du Sud des restrictions au contrôle des changes applicable ; la République  d'Afrique du Sud entreprendra tous ses efforts possibles pour que cette  suppression intervienne au plus tôt.   b) A la requête de l'une ou l'autre d'entre elles, les Parties contractantes  tiendront des consultations sur l'interprétation ou l'application de la  présente disposition.   Fait à Paris, le 11 octobre 1995, en deux originaux, chacun en langue  française et en langue anglaise, les deux textes faisant également foi.                                                          Pour le Gouvernement                                                  de la République française :                                                                  Jean Arthuis                                                          Pour le Gouvernement                                                              de la République                                                            d'Afrique du Sud :                                                                    Mabo Mbeki