J.O. disponibles
      Alerte par mail
      Lois,décrets
      codes
      droit.org
      AdmiNet
Ce document peut également être consulté sur le site officiel Legifrance
Décret no 96-222 du 15 mars 1996 portant publication de la Convention entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique en vue d'éviter les doubles impositions et de prévenir l'évasion et la fraude fiscales en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune (ensemble un échange de lettres), signée à Paris le 31 août 1994, et un échange de lettres complétant l'article 29 de ladite convention, signé à Washington les 19 et 20 décembre 1994 (1)  
NOR : MAEJ9630001D
  Le Président de la République,   Sur le rapport du Premier ministre et du ministre des affaires étrangères,   Vu les articles 52 à 55 de la Constitution ;   Vu la loi no 95-1318 du 22 décembre 1995 autorisant l'approbation de la  Convention entre le Gouvernement de la République française et le  Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique en vue d'éviter les doubles  impositions et de prévenir l'évasion et la fraude fiscales en matière  d'impôts sur le revenu et sur la fortune (ensemble un échange de lettres),  signée à Paris le 31 août 1994, et un échange de lettres complétant l'article  29 de ladite convention, signé à Washington les 19 et 20 décembre 1994 ;   Vu le décret no 53-192 du 14 mars 1953 modifié relatif à la ratification et  à la publication des engagements internationaux souscrits par la France,           Décrète :  
  Art. 1er. -  La Convention entre le Gouvernement de la République française  et le Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique en vue d'éviter les doubles  impositions et de prévenir l'évasion et la fraude fiscales en matière  d'impôts sur le revenu et sur la fortune (ensemble un échange de lettres),  signée à Paris le 31 août 1994, et un échange de lettres complétant l'article  29 de ladite convention, signé à Washington les 19 et 20 décembre 1994, sera  publiée au Journal officiel de la République française.  
  Art. 2. -  Le Premier ministre et le ministre des affaires étrangères sont  chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui  sera publié au Journal officiel de la République française.  
  Fait à Paris, le 15 mars 1996. 
                                                           Jacques Chirac                                           Par le Président de la République :  Le Premier ministre, Alain Juppé                                          Le ministre des affaires étrangères,                                                             Hervé de Charette
  (1) La présente convention est entrée en vigueur le 30 décembre 1995.                                    A N N E X E  CONVENTION ENTRE LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE ET LE  GOUVERNEMENT DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE EN VUE D'EVITER LES DOUBLES  IMPOSITIONS ET DE PREVENIR L'EVASION ET LA FRAUDE FISCALES EN MATIERE  D'IMPOTS SUR LE REVENU ET SUR LA FORTUNE (ENSEMBLE UN ECHANGE DE LETTRES)    Le Gouvernement de la République française et le Gouvernement des Etats-Unis  d'Amérique, désireux de conclure une nouvelle convention en vue d'éviter les  doubles impositions et de prévenir l'évasion et la fraude fiscales en matière  d'impôts sur le revenu et sur la fortune, sont convenus des dispositions  suivantes :                                  Article 1er                            Personnes concernées    La présente Convention ne s'applique qu'aux personnes qui sont des résidents  d'un Etat contractant ou des deux Etats contractants, à moins qu'elle n'en  dispose autrement.                                   Article 2                                Impôts visés    1. Les impôts auxquels s'applique la présente convention sont :   a) En ce qui concerne la France :   Les impôts perçus pour le compte de l'Etat, quel que soit le système de  perception, sur le revenu total, sur la fortune totale ou sur des éléments du  revenu ou de la fortune, y compris les impôts sur les gains provenant de  l'aliénation de biens mobiliers ou immobiliers ainsi que les impôts sur les  plus-values, et notamment :       i) L'impôt sur le revenu ;       ii) L'impôt sur les sociétés ;       iii) La taxe sur les salaires, régie par les dispositions de la  Convention applicables, suivant les cas, aux bénéfices des entreprises ou aux  revenus des professions indépendantes ; et       iv) L'impôt de solidarité sur la fortune, (ci-après dénommés << impôt français >>) ;   b) En ce qui concerne les Etats-Unis :       i) Les impôts fédéraux sur le revenu prévus par l'<< Internal Revenue  Code >> (à l'exclusion des prélèvements de sécurité sociale) ; et       ii) Les droits d'accise sur les primes d'assurance payées à des  assureurs étrangers et les droits d'accise concernant les fondations privées, (ci-après dénommés << impôt américain >>).   Toutefois, la Convention ne s'applique aux droits d'accise sur les primes  d'assurance payées à des assureurs étrangers que dans la mesure où les  risques couverts par ces primes ne sont pas réassurés auprès d'une personne  qui ne peut être exonérée de tels droits en vertu des dispositions de la  Convention ou de toute autre convention qui s'applique à ces impôts.    2. La Convention s'applique aussi aux impôts de nature identique ou analogue  qui seraient établis après la date de signature de la Convention et qui  s'ajouteraient aux impôts actuels ou qui les remplaceraient. Les autorités  compétentes des Etats contractants se communiquent les modifications  importantes apportées à leurs législations fiscales respectives, ainsi que  les documents officiels publiés concernant l'application de la Convention, y  compris les exposés des motifs, les instructions, les rescrits et les  décisions de justice.                                   Article 3                           Définitions générales    1. Au sens de la présente Convention :   a) L'expression << Etat contractant >> désigne, suivant les cas, la France  ou les Etats-Unis ;   b) Le terme << France >> désigne la République française et, dans son  acception géographique, les départements européens et d'outre-mer de la  République française, y compris la mer territoriale et au-delà de celle-ci  les zones sur lesquelles, en conformité avec le droit international, la  République française a des droits souverains aux fins de l'exploration et de  l'exploitation des ressources naturelles des fonds marins, de leur sous-sol  et des eaux surjacentes ;   c) Le terme << Etats-Unis >> désigne les Etats-Unis d'Amérique, mais ne  comprend pas Porto Rico, les îles Vierges, Guam ni aucun autre territoire ou  possession des Etats-Unis. Dans son acception géographique, il désigne les  Etats membres et le district de Columbia y compris la mer territoriale  adjacente à ces Etats membres, et au-delà de celle-ci les zones sur  lesquelles, en conformité avec le droit international, les Etats-Unis  d'Amérique ont des droits souverains aux fins de l'exploration et de  l'exploitation des ressources naturelles des fonds marins, de leur sous-sol  et des eaux surjacentes ;   d) Le terme << personne >> comprend notamment les personnes physiques et les  sociétés ;   e) Le terme << société >> désigne toute personne morale ou toute entité qui  est considérée, aux fins d'imposition, comme une personne morale ;   f) Les expressions << entreprise d'un Etat contractant >> et << entreprise  de l'autre Etat contractant >> désignent respectivement une entreprise  exploitée par un résident d'un Etat contractant et une entreprise exploitée  par un résident de l'autre Etat contractant ;   g) L'expression << trafic international >> désigne tout transport effectué  par un navire ou un aéronef, sauf lorsque le navire ou l'aéronef n'est  exploité qu'entre des points situés dans un Etat contractant ;   h) L'expression << autorité compétente >> désigne :       i) Dans le cas de la France, le ministre chargé du budget ou son  représentant autorisé ;       ii) Dans le cas des Etats-Unis, le secrétaire au Trésor ou son  représentant.   3. Pour l'application de la Convention par un Etat contractant, tout terme  ou expression qui n'y est pas défini a le sens que lui attribue le droit  fiscal de cet Etat, à moins que les autorités compétentes ne s'entendent,  conformément aux dispositions de l'article 26 (Procédure amiable), sur une  signification commune.                                   Article 4                                  Résident    1. Au sens de la présente Convention, l'expression << résident d'un Etat  contractant >> désigne toute personne qui, en vertu de la législation de cet  Etat, est assujettie à l'impôt dans cet Etat en raison de son domicile, de sa  résidence, de son siège de direction, de son siège social, ou de tout autre  critère de nature analogue. Toutefois, cette expression ne comprend pas les  personnes qui ne sont assujetties à l'impôt dans cet Etat que pour les  revenus de sources situées dans cet Etat ou pour la fortune qui y est située.   2. a) La France ne considère un citoyen des Etats-Unis ou un étranger admis  à séjourner en permanence aux Etats-Unis (en tant que titulaire de la <<  carte verte >>) comme un résident des Etats-Unis au sens du paragraphe 1 que  lorsque cette personne physique y séjourne à titre principal ou serait un  résident des Etats-Unis et non d'un Etat tiers en application des principes  des a et b du paragraphe 3.   b) L'expression << résident d'un Etat contractant >> comprend :       i) Cet Etat, ses subdivisions politiques dans le cas des Etats-Unis, ses  collectivités locales et les personnes morales de droit public de cet Etat,  de ses subdivisions politiques ou de ses collectivités locales ;       ii) Même s'ils sont exonérés d'impôt sur le revenu dans cet Etat, les <<  trusts >> de retraite et les autres organismes constitués dans cet Etat et  établis exclusivement aux fins d'administrer des fonds ou de verser des  prestations en matière de retraite ou d'avantages sociaux au profit des  salariés, et qui sont constitués ou patronnés (<< sponsored >>) par une  personne qui est un résident de cet Etat au sens du présent article , ainsi  que les organismes sans but lucratif constitués et établis dans cet Etat, à  condition que la législation de cet Etat ou, dans le cas des Etats-Unis, de  l'une de ses subdivisions politiques, limite la jouissance et la disposition  des biens de ces organismes, à la fois durant leur existence et lors de leur  dissolution ou liquidation, à la réalisation de l'objet qui fonde leur  exonération d'impôt sur le revenu ;       iii) Dans le cas de la France, les sociétés d'investissement à capital  variable et les fonds commun de placement ; dans le cas des Etats-Unis, les  sociétés, trusts ou fonds dénommés << regulated investment company >>, <<  real estate investment trust >> et << real estate mortgage investment conduit  >> ; et les entités d'investissement similaires agréées d'un commun accord  par les autorités compétentes des Etats contractants ;       iv) Les << partnerships >> et autres entités transparentes similaires,  les << estates >>, et les << trusts >> non visés aux ii) et iii), mais  seulement dans la mesure où leurs revenus sont soumis à l'impôt dans l'Etat  contractant en tant que revenus d'un résident, soit au niveau de ces <<  partnerships >> ou entités transparentes similaires, de ces << estates >> ou  de ces << trusts >>, soit au niveau de leurs associés, bénéficiaires ou  constituants, étant précisé que les sociétés de personnes, les groupements  d'intérêt économique ou les groupements européens d'intérêt économique  constitués en France, qui ont leur siège de direction effective en France et  n'y sont pas soumis à l'impôt sur les sociétés, sont traités comme des <<  partnerships >> aux fins de l'impôt des Etats-Unis pour l'octroi des  avantages de la Convention.   3. Lorsque, selon les dispositions des paragraphes 1 et 2, une personne  physique est un résident des deux Etats contractants, sa situation est réglée  de la manière suivante :   a) Cette personne est considérée comme un résident de l'Etat où elle dispose  d'un foyer d'habitation permanent ; si elle dispose d'un foyer d'habitation  permanent dans les deux Etats, elle est considérée comme un résident de  l'Etat avec lequel ses liens personnels et économiques sont les plus étroits  (centre des intérêts vitaux) ;   b) Si l'Etat où cette personne a le centre de ses intérêts vitaux ne peut  pas être déterminé, ou si elle ne dispose d'un foyer d'habitation permanent  dans aucun des Etats, elle est considérée comme un résident de l'Etat où elle  séjourne de façon habituelle ;   c) Si cette personne séjourne de façon habituelle dans les deux Etats ou si  elle ne séjourne de façon habituelle dans aucun d'eux, elle est considérée  comme un résident de l'Etat dont elle possède la nationalité ;   d) Si cette personne possède la nationalité des deux Etats ou si elle ne  possède la nationalité d'aucun d'eux, les autorités compétentes des Etats  contractants tranchent la question d'un commun accord.    4. Lorsque, selon les dispositions des paragraphes 1 et 2, une personne  autre qu'une personne physique est un résident des deux Etats contractants,  les autorités compétentes s'efforcent de trancher la question d'un commun  accord, compte tenu du siège de direction effective de cette personne, de son  siège social et de tout autre élément pertinent. A défaut d'un tel accord,  cette personne n'est pas considérée comme un résident de l'un ou l'autre Etat  contractant pour l'octroi des avantages de la Convention.                                   Article 5                            Etablissement stable    1. Au sens de la présente Convention, l'expression << établissement stable  >> désigne une installation fixe d'affaire par l'intermédiaire de laquelle  une entreprise exerce tout ou partie de son activité.   2. L'expression << établissement stable >> comprend notamment :   a)  Un siège de direction ;   b)  Une succursale ;   c)  Un bureau ;   d)  Une usine ;   e)  Un atelier ; et   f)  Une mine, un puits de pétrole ou de gaz, une carrière ou tout autre lieu  d'extraction de ressources naturelles.   3. L'expression << établissement stable >> comprend également un chantier de  construction ou de montage, une installation de forage ou un navire de forage  utilisés pour l'exploration - ou la préparation de l'extraction - de  ressources naturelles, mais seulement si la durée du chantier, ou la durée  d'utilisation de l'installation ou du navire, dépasse douze mois.   4. Nonobstant les dispositions précédentes du présent article , on considère  qu'il n'y a pas << établissement stable >> si :   a) Il est fait usage d'installations aux seules fins de stockage,  d'exposition ou de livraison de marchandises appartenant à l'entreprise ;   b) Des marchandises appartenant à l'entreprise sont entreposées aux seules  fins de stockage, d'exposition ou de livraison ;   c) Des marchandises appartenant à l'entreprise sont entreposées aux seules  fins de transformation par une autre entreprise ;   d) Une installation fixe d'affaires est utilisée aux seules fins d'acheter  des marchandises ou de réunir des informations, pour l'entreprise ;   e) Une installation fixe d'affaires est utilisée aux seules fins d'exercer,  pour l'entreprise, toute autre activité de caractère préparatoire ou  auxiliaire ;   f) Une installation fixe d'affaires est utilisée aux seules fins de  l'exercice cumulé d'activité mentionnées aux alinéas a à e, à condition que  l'activité d'ensemble de l'installation fixe d'affaires résultant de ce cumul  garde un caractère préparatoire ou auxiliaire.   5. Nonobstant les dispositions des paragraphes 1 et 2, lorsqu'une personne -  autre qu'un agent jouissant d'un statut indépendant auquel s'applique le  paragraphe 6 - agit pour le compte d'une entreprise et dispose dans un Etat  contractant de pouvoirs qu'elle y exerce habituellement lui permettant de  conclure des contrats au nom de l'entreprise, cette entreprise est considérée  comme ayant un établissement stable dans cet Etat pour toutes les activités  que cette personne exerce pour l'entreprise, à moins que les activités de  cette personne ne soient limitées à celles qui sont mentionnées au paragraphe  4 et qui, si elles étaient exercées par l'intermédiaire d'une installation  fixe d'affaires, ne permettraient pas de considérer cette installation comme  un établissement stable selon les dispositions de ce paragraphe.   6. Une entreprise n'est pas considérée comme ayant un établissement stable  dans un Etat contractant du seul fait qu'elle y exerce son activité par  l'entremise d'un courtier, d'un commissionnaire général ou de tout autre  agent jouissant d'un statut indépendant, à condition que ces personnes  agissent dans le cadre ordinaire de leur activité.   7. Le fait qu'une société qui est un résident d'un Etat contractant contrôle  ou est contrôlée par une société qui est un résident de l'autre Etat  contractant ou qui y exerce son activité (que ce soit par l'intermédiaire  d'un établissement stable ou non) ne suffit pas, en lui-même, à faire de  l'une quelconque de ces sociétés un établissement stable de l'autre.                                   Article 6                            Revenus immobiliers    1. Les revenus provenant de biens immobiliers (y compris les revenus des  exploitations agricoles ou forestières) situés dans un Etat contractant sont  imposables dans cet Etat.   2. L'expression << biens immobiliers >> a le sens que lui attribue le droit  de l'Etat contractant où les biens considérés sont situés. L'expression  comprend en tous cas les options, promesses de vente et droits semblables  relatifs aux biens immobiliers, les accessoires, le cheptel mort ou vif des  exploitations agricoles et forestières, les droits auxquels s'appliquent les  dispositions du droit privé concernant la propriété foncière, l'usufruit des  biens immobiliers et les droits à des paiements variables ou fixes pour  l'exploitation ou la concession de l'exploitation de gisements minéraux,  sources et autres ressources naturelles. Les navires et les aéronefs ne sont  pas considérés comme des biens immobiliers.   3. Les dispositions du paragraphe 1 s'appliquent aux revenus provenant de  l'exploitation directe, de la location ou de l'affermage, ainsi que de toute  autre forme d'exploitation des biens immobiliers.   4. Les dispositions des paragraphes 1 et 3 s'appliquent également aux  revenus provenant des biens immobiliers d'une entreprise ainsi qu'aux revenus  des biens immobiliers servant à l'exercice d'une profession indépendante.   5. Lorsque la propriété d'actions, parts ou autres droits dans une société  donne au propriétaire résident d'un Etat contractant la jouissance de biens  immobiliers situés dans l'autre Etat contractant et détenus par cette  société, les revenus que ce propriétaire tire de l'utilisation directe, de la  location ou de l'usage sous toute autre forme de son droit de jouissance sont  imposables dans cet autre Etat dans la mesure où ils y seraient soumis à  l'impôt en application de la législation interne de cet Etat si le  propriétaire était un résident de cet Etat. Les dispositions du présent  paragraphe s'appliquent nonobstant les dispositions des articles 7 (Bénéfices  des entreprises) et 14 (Professions indépendantes).   6. Un résident d'un Etat contractant qui est soumis à l'impôt dans l'autre  Etat contractant à raison de revenus provenant de biens immobiliers situés  dans cet autre Etat peut opter pour l'imposition de ces revenus sur une base  nette, si ce régime n'est pas déjà prévu par la législation interne de cet  autre Etat.                                   Article 7                         Bénéfices des entreprises    1. Les bénéfices d'une entreprise d'un Etat contractant ne sont imposables  que dans cet Etat, à moins que l'entreprise n'exerce son activité dans  l'autre Etat contractant par l'intermédiaire d'un établissement stable qui y  est situé. Si l'entreprise exerce son activité d'une telle façon, les  bénéfices de l'entreprise sont imposables dans l'autre Etat mais uniquement  dans la mesure où ils sont imputables à cet établissement stable.   2. Sous réserve des dispositions du paragraphe 3, lorsqu'une entreprise d'un  Etat contractant exerce son activité dans l'autre Etat contractant par  l'intermédiaire d'un établissement stable qui y est situé, il est imputé,  dans chaque Etat contractant, à cet établissement stable les bénéfices qu'il  aurait pu réaliser s'il avait constitué une entreprise distincte et  indépendante exerçant des activités identiques ou analogues dans des  conditions identiques ou analogues.   3. Pour déterminer les bénéfices d'un établissement stable, sont admises en  déduction les dépenses qui ont un lien raisonnable avec ces bénéfices, y  compris les dépenses de direction et les frais généraux d'administration, que  ces dépenses soient exposées dans l'Etat où est situé cet établissement  stable ou ailleurs.   4. Un associé d'un << partnership >> est considéré comme ayant réalisé des  revenus ou bénéficié de déductions dans la mesure de sa part du <<  partnership >> telle qu'elle est prévue par l'accord d'association (à  condition que les attributions spéciales de résultats aient un fondement  économique réel). Le caractère - y compris la source et l'imputabilité à un  établissement stable - de tout élément de revenu ou de toute déduction  attribuables à un tel associé est déterminé comme si l'associé avait réalisé  ces éléments de revenu ou bénéficié de ces déductions de la même manière que  le << partnership >> les a réalisés ou en a bénéficié.   5. Aucun bénéfice n'est imputé à un établissement stable du fait qu'il a  simplement acheté des marchandises pour l'entreprise.   6. Aux fins des paragraphes précédents du présent article , les bénéfices à  imputer à l'établissement stable ne comprennent que les bénéfices résultant  de l'actif ou des activités de l'établissement stable et sont déterminés  chaque année selon la même méthode, à moins qu'il n'existe des motifs  valables et suffisants de procéder autrement.   7. Les bénéfices imputables à un établissement stable au cours de son  existence conformément aux dispositions du présent article sont imposables  dans l'Etat contractant où cet établissement stable est situé, même si les  paiements sont différés jusqu'à ce que cet établissement stable ait cessé  d'exister.   8. Lorsque les bénéfices comprennent des éléments de revenu traités  séparément dans d'autres articles de la présente Convention, les dispositions  de ces articles ne sont pas affectées par les dispositions du présent  article .                                   Article 8                      Navigation maritime et aérienne    1. Les bénéfices qu'une entreprise d'un Etat contractant tire de  l'exploitation, en trafic international, de navires ou d'aéronefs ne sont  imposables que dans cet Etat.   2. Pour l'application des dispositions du présent article , les bénéfices  tirés de l'exploitation, en trafic international, de navires ou d'aéronefs  comprennent :   a) Les bénéfices que l'entreprise tire de la location de navires ou  d'aéronefs exploités en trafic international, tout armés et équipés ou coque  nue, si ces navires ou aéronefs sont exploités en trafic international par le  locataire ou si ces bénéfices sont accessoires à ceux qui sont visés au  paragraphe 1 ; et   b) Les bénéfices que l'entreprise tire de l'utilisation, de l'entretien ou  de la location de conteneurs exploités en trafic international (y compris les  remorques, péniches et équipements connexes pour le transport de tels  conteneurs) si ces bénéfices sont accessoires à ceux qui sont visés au  paragraphe 1.   3. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 s'appliquent également aux  bénéfices provenant de la participation à un groupe (pool), une exploitation  en commun ou un organisme international d'exploitation.                                   Article 9                           Entreprises associées    1. Lorsque :   a) Une entreprise d'un Etat contractant participe directement ou  indirectement à la direction, au contrôle ou au capital d'une entreprise de  l'autre Etat contractant, ou que   b) Les mêmes personnes participent directement ou indirectement à la  direction, au contrôle ou au capital d'une entreprise d'un Etat contractant  et d'une entreprise de l'autre Etat contractant, et que, dans l'un et l'autre cas, les deux entreprises sont, dans leurs  relations commerciales ou financières, liées par des conditions convenues ou  imposées qui diffèrent de celles qui seraient convenues entre des entreprises  indépendantes, les bénéfices qui, sans ces conditions, auraient été réalisés  par l'une des entreprises mais n'ont pu l'être en fait à cause de ces  conditions, peuvent être inclus dans les bénéfices de cette entreprise et  imposés en conséquence.   2. Lorsqu'un Etat contractant inclut dans les bénéfices d'une entreprise de  cet Etat - et impose en conséquence - des bénéfices sur lesquels une  entreprise de l'autre Etat contractant a été imposée dans cet autre Etat, et  que cet autre Etat reconnaît que les bénéfices ainsi inclus sont des  bénéfices qui auraient été réalisés par l'entreprise du premier Etat si les  conditions convenues entre les deux entreprises avaient été celles qui  auraient été convenues entre des entreprises indépendantes, cet autre Etat  procède, suivant les dispositions de l'article 26 (Procédure amiable), à un  ajustement approprié du montant de l'impôt qui y a été perçu sur ces  bénéfices. Pour déterminer cet ajustement, il est tenu compte des autres  dispositions de la présente Convention.                                   Article 10                                 Dividendes    1. Les dividendes payés par une société qui est un résident d'un Etat  contractant à un résident de l'autre Etat contractant sont imposables dans  cet autre Etat.    2. Ces dividendes sont aussi imposables dans l'Etat contractant dont la  société qui paie les dividendes est un résident, et selon la législation de  cet Etat, mais si leur bénéficiaire effectif est un résident de l'autre Etat  contractant, l'impôt ainsi établi ne peut excéder :   a) 5 p. 100 du montant brut des dividendes si leur bénéficiaire effectif est  une société qui détient :       i) Directement ou indirectement au moins 10 p. 100 du capital de la  société qui paie les dividendes lorsque celle-ci est un résident de France ;       ii) Directement au moins 10 p. 100 des droits de vote dans la société  qui paie les dividendes lorsque celle-ci est un résident des Etat-Unis ;   b) 15 p. 100 du montant brut des dividendes dans tous les autres cas.   Les dispositions du a ne s'appliquent pas dans le cas de dividendes payés  par une société des Etats-Unis dénommée << regulated investment company >> ou  un << trust >> des Etats-Unis dénommé << real estate investment trust >>, ou  par une société d'investissement à capital variable française. Lorsqu'il  s'agit de dividendes payés par une société des Etats-Unis dénommée <<  regulated investment company >> ou par une société d'investissement à capital  variable française, les dispositions du b s'appliquent. Lorsqu'il s'agit de  dividendes payés par un << trust >> des Etats-Unis dénommé << real estate  investment trust >>, les dispositions du b ne s'appliquent que si le  bénéficiaire effectif des dividendes est une personne physique qui détient  moins de 10 p. 100 des droits dans ce trust ; sinon, le taux de retenue à la  source prévu par la législation interne des Etats-Unis s'applique.    3. Les dispositions du paragraphe 2 n'affectent pas l'imposition de la  société au titre des bénéfices qui servent au paiement des dividendes.    4. a) Un résident des Etats-Unis qui reçoit des dividendes payés par une  société qui est un résident de France, dividendes dont il est le bénéficiaire  effectif et qui donneraient droit à un crédit d'impôt (<< avoir fiscal >>)  s'ils étaient reçus par un résident de France, a droit à un paiement du  Trésor français d'un montant égal à ce crédit d'impôt (<< avoir fiscal >>)  sous réserve de la réduction de l'impôt prévu au b du paragraphe 2.   b) Les dispositions du a ne s'appliquent qu'à un résident des Etats-Unis qui  est :       i) Une personne physique ou une autre personne qui n'est pas une société  ; ou       ii) Une société autre qu'une société dénommée << regulated investment  company >>, et qui ne détient pas, directement ou indirectement, au moins 10  p. 100 du capital de la société qui paie les dividendes ; ou       iii) Une société dénommée << regulated investment company >> qui ne  détient pas, directement ou indirectement, au moins 10 p. 100 du capital de  la société qui paie les dividendes, et dont moins de 20 p. 100 des actions ou  parts sont détenues par des personnes qui ne sont ni des citoyens, ni des  résidents des Etats-Unis.   c) Les dispositions du a ne s'appliquent que si le bénéficiaire effectif des  dividendes est soumis à l'impôt des Etats-Unis sur le revenu à raison de ces  dividendes et du paiement du Trésor français.   d) Nonobstant les dispositions des b et c, les dispositions du a  s'appliquent aussi aux << partnerships >> et aux << trusts >> mentionnés au  iv) du b du paragraphe 2 de l'article 4 (Résident), mais uniquement dans la  mesure où leurs associés, bénéficiaires ou constituants remplissent les  conditions requises aux i) ou ii) du b et au c du présent paragraphe.   e)       i) Un résident des Etats-Unis visé au ii), qui ne détient pas,  directement ou indirectement, au moins 10 p. 100 du capital d'une société qui  est un résident de France et qui reçoit des dividendes payés par cette  société, dividendes dont il est le bénéficiaire effectif et qui donneraient  droit à un crédit d'impôt (<< avoir fiscal >>) s'ils étaient reçus par un  résident de France, a droit à un paiement du Trésor français égal à trente  quatre-vingt-cinquièmes du montant de ce crédit d'impôt (<< avoir fiscal >>)  sous réserve de la déduction de l'impôt prévu au b du paragraphe 2 ;       ii) Les dispositions du i) s'appliquent :         aa) Aux personnes visées au i) du b du paragraphe 2 de l'article 4  (Résident), en ce qui concerne les dividendes qu'elles reçoivent au titre de  placements de retraite ;         bb) Aux << trusts >> de retraite et aux autres organismes visés au ii)  du b du paragraphe 2 de l'article 4 (Résident) ;         cc) Aux personnes physiques, en ce qui concerne les dividendes dont  elles sont les bénéficiaires effectifs et qu'elles reçoivent au titre de  leurs placements dans le cadre d'un régime de retraite dans lequel les  cotisations versées ou les revenus capitalisés bénéficient d'un avantage  fiscal selon la législation des Etats-Unis.   f) Les montants bruts des paiements du Trésor français visés aux a, d et e  sont considérés comme des dividendes pour l'application de la présente  Convention.   g) Les dispositions des a, d et e ne s'appliquent que si le bénéficiaire  effectif des dividendes établit, lorsque l'administration fiscale française  le lui demande, qu'il est le propriétaire des actions ou parts au titre  desquels les dividendes sont payés et que la détention de ces actions ou  parts n'a pas comme objet principal ou comme un de ses objets principaux de  permettre à une autre personne, qu'elle soit ou non un résident d'un Etat  contractant, de tirer avantage des dispositions du présent paragraphe.   h) Lorsqu'un résident des Etats-Unis qui reçoit des dividendes dont il est  le bénéficiaire effectif et qui sont payés par une société qui est un  résident de France n'a pas droit au paiement du Trésor français visé au a, il  peut obtenir le remboursement du précompte dans la mesure où celui-ci a été  effectivement acquitté par la société à raison de ces dividendes. Lorsque ce  résident a droit au paiement du Trésor français visé au e, le remboursement  du précompte est diminué du montant de ce paiement du Trésor français. Le  montant brut du précompte remboursé est considéré comme un dividende pour  l'application de la Convention. Il est imposable en France conformément aux  dispositions du paragraphe 2.   i) Les autorités compétentes peuvent fixer les règles nécessaires à  l'application des dispositions du présent paragraphe et définir et déterminer  plus précisément les modalités et les conditions dans lesquelles sont  effectués les paiements prévus aux a, d et e.    5. a) Le terme << dividende >> désigne les revenus provenant d'actions,  actions ou bons de jouissance, parts de mine, parts de fondateur ou autres  parts bénéficiaires à l'exception des créances, ainsi que les revenus soumis  au régime des distributions par la législation fiscale de l'Etat contractant  dont la société distributrice est un résident ; et les revenus provenant  d'arrangements, y compris les créances, qui donnent droit de participer, ou  font référence, aux bénéfices de l'émetteur ou de l'une de ses entreprises  associées telles qu'elles sont définies aux a ou b du paragraphe 1 de  l'article 9 (Entreprises associées), dans la mesure où ces revenus sont  considérés comme des dividendes par la législation de l'Etat contractant d'où  ils proviennent. Le terme << dividende >> ne comprend pas les revenus visés à  l'article 16 (Jetons de présence).   b) Les dispositions du présent article s'appliquent lorsqu'un bénéficiaire  effectif de dividendes détient des certificats de dépôt attestant la  détention des actions ou parts au titre desquelles les dividendes sont payés,  au lieu des actions ou parts elles-mêmes.    6. Les dispositions des paragraphes 1, 2, 3 et 4 ne s'appliquent pas lorsque  le bénéficiaire effectif des dividendes, résident d'un Etat contractant,  exerce dans l'autre Etat contractant dont la société qui paie les dividendes  est un résident, soit une activité industrielle ou commerciale par  l'intermédiaire d'un établissement stable qui y est situé, soit une  profession indépendante au moyen d'une base fixe qui y est située, et que les  dividendes sont imputables à cet établissement stable ou à cette base fixe.  Dans ce cas, les dispositions de l'article 7 (Bénéfices des entreprises) ou  de l'article 14 (Professions indépendantes), suivant les cas, sont  applicables.    7. a) Une société qui est un résident d'un Etat contractant et qui a un  établissement stable dans l'autre Etat contractant ou qui est soumise à  l'impôt sur une base nette dans cet autre Etat à raison d'éléments de revenu  qui sont imposables dans cet autre Etat conformément aux dispositions de  l'article 6 (Revenus immobiliers) ou du paragraphe 1 de l'article 13 (Gains  en capital), est imposable dans cet autre Etat à un impôt qui s'ajoute aux  autres impôts que la Convention permet d'appliquer. Toutefois, cet impôt  additionnel ne peut excéder 5 p. 100 de la part des bénéfices de la société  imputable à l'établissement stable - ou de la part des éléments de revenu  mentionnés dans la phrase précédente qui sont imposables conformément aux  dispositions de l'article 6 ou du paragraphe 1 de l'article 13 - qui :       i) En ce qui concerne la France, constitue la base de la retenue à la  source française, conformément aux dispositions de l'article 115 quinquies du  code général des impôts ou d'autres dispositions similaires qui amenderaient  ou remplaceraient celles de cet article ;       ii) En ce qui concerne les Etats-Unis, représente le << montant  équivalent à des dividendes >> (dividend equivalent amount) de ces bénéfices  ou de ces éléments de revenu, conformément aux dispositions de l'<< Internal  Revenue Code >> telles qu'elles peuvent être amendées sans que leur principe  général en soit modifié.   b) Les impôts visés au a s'appliquent également aux bénéfices ou aux  éléments de revenu imposables conformément aux dispositions de l'article 6  (Revenus immobiliers) ou du paragraphe 1 de l'article 13 (Gains en capital),  qui sont visés au a et qui sont imputables aux activités exercées dans un  Etat contractant par un << partnership >>, ou une entité soumise à un régime  fiscal analogue par la législation de cet Etat, pour la part attribuable à  une société qui est un associé ou membre de ce << partnership >> ou entité et  qui est un résident de l'autre Etat contractant.    8. Sous réserve des dispositions du paragraphe 7, lorsqu'une société qui est  un résident d'un Etat contractant tire des bénéfices ou des revenus de  l'autre Etat contractant, cet autre Etat ne peut percevoir aucun impôt sur  les dividendes payés par la société, sauf dans la mesure où ces dividendes  sont payés à un résident de cet autre Etat ou dans la mesure où les  dividendes sont imputables à un établissement stable, ou une base fixe, situé  dans cet autre Etat, ni prélever aucun impôt, au titre de l'imposition des  bénéfices non distribués, sur les bénéfices non distribués de la société,  même si les dividendes payés ou les bénéfices non distribués consistent en  tout ou en partie en bénéfices ou revenus provenant de cet autre Etat.                                   Article 11                                  Intérêts    1. Les intérêts provenant d'un Etat contractant et dont le bénéficiaire  effectif est un résident de l'autre Etat contractant ne sont imposables que  dans cet autre Etat.   2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1 :   a) Les intérêts provenant d'un Etat contractant, qui sont déterminés par  référence aux bénéfices de l'émetteur ou de l'une de ses entreprises  associées telles qu'elles sont définies aux a ou b du paragraphe 1 de  l'article 9 (Entreprises associées) et qui sont payés à un résident de  l'autre Etat contractant, sont imposables dans cet autre Etat ;   b) Toutefois, ces intérêts sont aussi imposables dans l'Etat contractant  d'où ils proviennent et selon la législation de cet Etat, mais si leur  bénéficiaire effectif est un résident de l'autre Etat contractant, le montant  brut des intérêts est imposable à un taux qui ne peut excéder le taux prévu  au b du paragraphe 2 de l'article 10 (Dividendes).   3. Le terme << intérêts >> désigne les revenus des créances de toute nature,  assortis ou non de garanties hypothécaires ou d'une clause de participation  aux bénéfices du débiteur, et notamment les revenus des fonds publics et des  obligations d'emprunts, y compris les primes et lots attachés à ces titres,  ainsi que les autres revenus soumis au régime des revenus de sommes prêtées  par la législation fiscale de l'Etat contractant d'où proviennent les  revenus. Toutefois, le terme << intérêts >> ne comprend pas les revenus  définis à l'article 10 (Dividendes). Les pénalisations pour paiement tardif  ne sont pas considérées comme des intérêts au sens du présent article .   4. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne s'appliquent pas lorsque le  bénéficiaire effectif des intérêts, résident d'un Etat contractant, exerce  dans l'autre Etat contractant d'où proviennent les intérêts soit une activité  industrielle ou commerciale par l'intermédiaire d'un établissement stable qui  y est situé, soit une profession indépendante au moyen d'une base fixe qui y  est située, et que les intérêts sont imputables à cet établissement stable ou  à cette base fixe. Dans ce cas, les dispositions de l'article 7 (Bénéfices  des entreprises) ou de l'article 14 (Professions indépendantes), suivant les  cas, sont applicables.   5. Les intérêts sont considérés comme provenant d'un Etat contractant  lorsque le débiteur est un résident de cet Etat. Toutefois, lorsque le  débiteur des intérêts, qu'il soit ou non un résident d'un Etat contractant, a  dans un Etat contractant un établissement stable, ou une base fixe, pour  lequel la dette donnant lieu au paiement des intérêts a été contractée et qui  supporte la charge de ces intérêts, ceux-ci sont considérés comme provenant  de l'Etat où l'établissement stable, ou la base fixe, est situé.   6. Lorsque, en raison de relations spéciales existant entre le débiteur et  le bénéficiaire effectif ou que l'un et l'autre entretiennent avec de tierces  personnes, le montant des intérêts, compte tenu de la créance pour laquelle  ils sont payés, excède celui dont seraient convenus le débiteur et le  bénéficiaire effectif en l'absence de pareilles relations, les dispositions  du présent article ne s'appliquent qu'à ce dernier montant. Dans ce cas, la  partie excédentaire des paiements reste imposable selon la législation de  chaque Etat contractant et compte tenu des autres dispositions de la présente  Convention.                                   Article 12                                 Redevances    1. Les redevances provenant d'un Etat contractant et payées à un résident de  l'autre Etat contractant sont imposables dans cet autre Etat.   2. Ces redevances sont aussi imposables dans l'Etat contractant d'où elles  proviennent et selon la législation de cet Etat, mais, si leur bénéficiaire  effectif est un résident de l'autre Etat contractant, l'impôt ainsi établi ne  peut excéder 5 p. 100 du montant brut des redevances.   3. Nonobstant les dispositions du paragraphe 2, les redevances définies au a  du paragraphe 4, qui proviennent d'un Etat contractant et dont le  bénéficiaire effectif est un résident de l'autre Etat contractant, ne sont  imposables que dans cet autre Etat.   4. Le terme << redevances >> désigne :   a) Les rémunérations de toute nature payées pour l'usage ou la concession de  l'usage d'un droit d'auteur sur une oeuvre littéraire, artistique ou  scientifique ou d'un droit voisin (y compris les droits de reproduction et de  représentation), d'un film cinématographique, d'un enregistrement de sons ou  d'images ou d'un logiciel ;   b) Les rémunérations de toute nature payées pour l'usage ou la concession de  l'usage d'un brevet, d'une marque de fabrique ou de commerce, d'un dessin ou  d'un modèle, d'un plan, d'une formule ou d'un procédé secrets ou d'un autre  droit ou bien similaire, ou pour des informations ayant trait à une  expérience acquise dans le domaine industriel, commercial ou scientifique ;  et   c) Les gains qui proviennent de l'aliénation de biens ou droits mentionnés  au présent paragraphe, et qui dépendent de la productivité, de l'utilisation  ou de l'aliénation ultérieure de ces biens ou droits.   5. Les dispositions des paragraphes 1, 2 et 3 ne s'appliquent pas lorsque le  bénéficiaire effectif des redevances, résident d'un Etat contractant, exerce  dans l'autre Etat contractant d'où proviennent les redevances, soit une  activité industrielle ou commerciale par l'intermédiaire d'un établissement  stable qui y est situé, soit une profession indépendante au moyen d'une base  fixe qui y est située, et que les redevances sont imputables à cet  établissement stable ou à cette base fixe. Dans ce cas, les dispositions de  l'article 7 (Bénéfices des entreprises) ou de l'article 14 (Profession  indépendantes), suivant les cas, sont applicables.   6. a) Les redevances sont considérées comme provenant d'un Etat contractant  lorsque le débiteur est un résident de cet Etat.   b) Toutefois, lorsque le débiteur des redevances, qu'il soit ou non un  résident d'un Etat contractant, a dans un Etat contractant un établissement  stable, ou une base fixe, pour lequel l'obligation de payer les redevances a  été contractée et qui supporte la charge de ces redevances, celles-ci sont  considérées comme provenant de l'Etat où l'établissement stable, ou la base  fixe, est situé.   c) Nonobstant les dispositions des a et b, les redevances payées pour  l'usage ou la concession de l'usage d'un bien dans un Etat contractant sont  considérées comme provenant de cet Etat.   d) Les redevances sont considérées comme payées au bénéficiaire effectif au  plus tard lorsqu'elles sont comptabilisées en charge aux fins d'imposition  dans l'Etat contractant d'où elles proviennent.   7. Lorsque, en raison de relations spéciales existant entre le débiteur et  le bénéficiaire effectif ou que l'un et l'autre entretiennent avec de tierces  personnes, le montant des redevances, compte tenu de la prestation pour  laquelle elles sont payées, excède celui dont seraient convenus le débiteur  et le bénéficiaire effectif en l'absence de pareilles relations, les  dispositions du présent article ne s'appliquent qu'à ce dernier montant. Dans  ce cas, la partie excédentaire des paiements reste imposable selon la  législation de chaque Etat contractant et compte tenu des autres dispositions  de la présente Convention.                                   Article 13                              Gains en capital    1. Les gains provenant de l'aliénation de biens immobiliers situés dans un  Etat contractant sont imposables dans cet Etat.    2. Pour l'application des dispositions du paragraphe 1, l'expression <<  biens immobiliers situés dans un Etat contractant >> désigne :   a) Lorsque l'Etat contractant est la France :       i) Les biens immobiliers visés à l'article 6 (Revenus immobiliers) qui  sont situés en France ; et       ii) Les actions, parts ou droits dans une société dont l'actif est  constitué pour au moins 50 p. 100 de biens immobiliers situés en France, ou  tire au moins 50 p. 100 de sa valeur, directement ou indirectement, de biens  immobiliers situés en France ; et       iii) Les droits dans un << partnership >>, une société de personnes, un  groupement d'intérêt économique, un groupement européen d'intérêt économique  (autres qu'un << partnership >>, une société de personnes, un groupement  d'intérêt économique ou un groupement européen d'intérêt économique soumis à  l'impôt français sur les sociétés), un << estate >> ou un << trust >>, si et  dans la mesure où ces droits tirent leur valeur de biens immobiliers situés  en France ;   b) Lorsque l'Etat contractant est les Etats-Unis, les biens immobiliers  visés à l'article 6 (Revenus immobiliers) qui sont situés aux Etats-Unis ;  les droits dénommés << United States real property interest >> définis à la  section 897 de l'<< Internal Revenue Code >>, telle qu'elle peut être amendée  sans que son principe général en soit modifié ; et les droits dans un <<  partnership >>, un << trust >> ou un << estate >>, si et dans la mesure où  ces droits tirent leur valeur de biens immobiliers situés aux Etats-Unis.    3. a) Les gains provenant de l'aliénation de biens mobiliers qui font partie  de l'actif d'un établissement stable ou d'une base fixe qu'une entreprise ou  un résident d'un Etat contractant a dans l'autre Etat contractant, y compris  de tels gains provenant de l'aliénation de cet établissement stable (seul ou  avec l'ensemble de l'entreprise) ou de cette base fixe, sont imposables dans  cet autre Etat. Lorsque le transfert de tels biens mobiliers hors de l'autre  Etat est considéré comme une aliénation de ces biens, les gains correspondant  à la période écoulée jusqu'à la date de ce transfert sont imposables dans cet  autre Etat selon sa législation, et les gains correspondant à la période  écoulée après cette date sont imposables dans le premier Etat selon sa  législation.   b) Les gains imputables à un établissement stable ou à une base fixe au  cours de son existence conformément aux dispositions du a sont imposables  dans l'Etat contractant où cet établissement stable, ou cette base fixe, est  situé, même si les paiements sont différés jusqu'à ce que cet établissement  stable, ou cette base fixe, ait cessé d'exister.    4. Les gains qu'une entreprise d'un Etat contractant qui exploite des  navires ou des aéronefs en trafic international tire de l'aliénation de ces  navires ou aéronefs ou de biens mobiliers affectés à leur exploitation ne  sont imposables que dans cet Etat.    5. Les gains mentionnés au c du paragraphe 4 de l'article 12 (Redevances)  sont imposables conformément aux dispositions de l'article 12.    6. Sous réserve des dispositions du paragraphe 5, les gains provenant de  l'aliénation de tous biens autres que les biens visés aux paragraphes 1, 2, 3  et 4 ne sont imposables que dans l'Etat contractant dont le cédant est un  résident.                                   Article 14                         Professions indépendantes    1. Les revenus qu'un résident d'un Etat contractant tire d'une profession  libérale ou d'autres activités de caractère indépendant ne sont imposables  que dans cet Etat, à moins que ce résident n'exerce de telles activités dans  l'autre Etat contractant et qu'il n'y dispose de façon habituelle d'une base  fixe pour l'exercice de ses activités. Dans ce cas, les revenus sont  imposables dans l'autre Etat, mais uniquement dans la mesure où ils sont  imputables à cette base fixe, et selon les principes contenus dans l'article  7 (Bénéfices des entreprises).   2. Les revenus imputables à une base fixe au cours de son existence  conformément aux dispositions du paragraphe 1 sont imposables dans l'Etat  contractant où cette base fixe est située, même si les paiements sont  différés jusqu'à ce que cette base fixe ait cessé d'exister.   3. L'expression << profession libérale >> comprend notamment les activités  indépendantes d'ordre scientifique, littéraire, artistique, éducatif ou  pédagogique, ainsi que les activités indépendantes des médecins, avocats,  ingénieurs, architectes, dentistes et comptables.   4. Les dispositions du paragraphe 4 de l'article 7 (Bénéfices des  entreprises) s'appliquent par analogie. En aucun cas, toutefois, il ne peut  résulter de cette disposition ni de celles de l'article 4 (Résident)  l'exonération par la France en vertu de l'article 24 (Elimination des doubles  impositions) de plus de 50 p. 100 des revenus gagnés d'un << partnership >>,  attribuables à un résident de France. Le montant, attribuable à un tel  associé, des revenus qui, en raison de la phrase précédente seulement, ne  bénéficient pas de l'exonération d'impôt résultant de l'article 24  (Elimination des doubles impositions) est déduit du montant des revenus  gagnés du << partneship >> provenant de France sur lesquels la France peut  imposer les associés qui ne sont pas des résidents de France.                                   Article 15                          Professions dépendantes    1. Sous réserve des dispositions des articles 16 (Jetons de présence), 18  (Pensions) et 19 (Rémunérations publiques), les salaires, traitements et  autres rémunérations similaires qu'un résident d'un Etat contractant reçoit  au titre d'un emploi salarié ne sont imposables que dans cet Etat, à moins  que l'emploi ne soit exercé dans l'autre Etat contractant. Si l'emploi y est  exercé, les rémunérations reçues à ce titre sont imposables dans cet autre  Etat.   2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les rémunérations qu'un  résident d'un Etat contractant reçoit au titre d'un emploi salarié exercé  dans l'autre Etat contractant ne sont imposables que dans le premier Etat si  :   a) Le bénéficiaire séjourne dans l'autre Etat pendant une période ou des  périodes n'excédant pas au total 183 jours au cours de toute période de douze  mois commençant ou se terminant dans l'année fiscale considérée ; et   b) Les rémunérations sont payées par un employeur ou pour le compte d'un  employeur qui n'est pas un résident de l'autre Etat ; et   c) La charge des rémunérations n'est pas supportée par un établissement  stable ou une base fixe que l'employeur a dans l'autre Etat.   3. Nonobstant les dispositions précédentes du présent article , les  rémunérations reçues par un résident d'un Etat contractant au titre d'un  emploi salarié exercé en tant que membre de l'équipage régulier d'un navire  ou d'un aéronef exploités en trafic international ne sont imposables que dans  cet Etat.                                   Article 16                             Jetons de présence    Les jetons de présence et autres rétributions similaires qu'un résident d'un  Etat contractant reçoit pour des services rendus dans l'autre Etat  contractant en sa qualité de membre du conseil d'administration ou de  surveillance d'une société qui est un résident de cet autre Etat sont  imposables dans cet autre Etat.                                   Article 17                            Artistes et sportifs    1. Nonobstant les dispositions des articles 14 (Professions indépendantes)  et 15 (Professions dépendantes), les revenus qu'un résident d'un Etat  contractant tire de ses activités personnelles exercées dans l'autre Etat  contractant en tant qu'artiste du spectacle, tel qu'un artiste de théâtre, de  cinéma, de la radio ou de la télévision ou qu'un musicien, ou en tant que  sportif, sont imposables dans cet autre Etat. Toutefois, les dispositions du  présent paragraphe ne s'appliquent pas lorsque le montant des recettes brutes  tirées de ces activités par cet artiste ou ce sportif, y compris les dépenses  qui lui sont remboursées ou qui sont supportées pour son compte, ne dépasse  pas dix mille dollars des Etats-Unis ou l'équivalent en francs français pour  l'année d'imposition considérée.   2. Lorsque les revenus d'activités qu'un artiste du spectacle ou un sportif  exerce personnellement et en cette qualité sont attribués non pas à l'artiste  ou au sportif lui-même mais à une autre personne, qu'elle soit ou non un  résident d'un Etat contractant, ces revenus sont imposables, nonobstant les  dispositions des articles 7 (Bénéfices des entreprises), 14 (Professions  indépendantes) et 15 (Professions dépendantes), dans l'Etat contractant où  les activités de l'artiste ou du sportif sont exercées. Toutefois, les  dispositions du présent paragraphe ne s'appliquent pas lorsqu'il est établi  que ni l'artiste ou le sportif ni les personnes qui lui sont associées ou  apparentées ne tirent de cette autre personne, directement ou indirectement,  au titre de ces activités des revenus dont le total excède pour l'année  d'imposition considérée le montant fixé au paragraphe 1.   3. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne s'appliquent pas aux revenus  d'activités qu'un résident d'un Etat contractant, artiste ou sportif, exerce  personnellement et en cette qualité dans l'autre Etat contractant si la  visite dans cet autre Etat est principalement financée, directement ou  indirectement, par des fonds publics du premier Etat ou de l'une de ses  subdivisions politiques (dans le cas des Etats-Unis) ou de ses collectivités  locales. Dans ce cas, ces revenus ne sont imposables que dans le premier  Etat.                                   Article 18                                  Pensions    1. Sous réserve des dispositions du paragraphe 2 de l'article 19  (Rémunérations publiques) :   a) A moins que les dispositions du b ne soient applicables, les pensions et  autres rémunérations similaires, comprenant toutes les sommes versées dans le  cadre d'un régime de retraite, payées à un résident d'un Etat contractant qui  en est le bénéficiaire effectif au titre d'un emploi antérieur, sous la forme  de versements périodiques ou d'une somme globale, ne sont imposables que dans  cet Etat ;   b) Les pensions et autres sommes payées en application de la législation sur  la sécurité sociale d'un Etat contractant à un résident de l'autre Etat  contractant ne sont imposables que dans le premier Etat. Les pensions et  autres sommes payées en application de la législation française sur la  sécurité sociale à un résident de France qui est un citoyen des Etats-Unis ne  sont imposables qu'en France. L'expression << législation sur la sécurité  sociale >> comprend les régimes français de sécurité sociale à caractère  obligatoire et la loi des Etats-Unis intitulée << The Railroad Retirement Act  >>.    2. a) Pour déterminer les revenus imposables d'une personne physique qui  exerce une profession indépendante ou dépendante et qui est un résident d'un  Etat contractant sans posséder la nationalité de cet Etat, les cotisations  payées par cette personne physique ou pour son compte à un régime de retraite  constitué, établi et reconnu fiscalement dans l'autre Etat contractant sont  traitées de la même façon aux fins d'imposition dans le premier Etat que les  cotisations à un régime de retraite constitué, établi et reconnu fiscalement  dans ce premier Etat, à condition que le régime de retraite soit accepté par  l'autorité compétente du premier Etat comme correspondant de façon générale à  un régime de retraite reconnu fiscalement dans cet Etat.   b) Pour l'application des dispositions du a :       i) Lorsqu'un régime de retraite des Etats-Unis est accepté par  l'autorité compétente française comme correspondant de façon générale à un  régime de retraite français à caractère obligatoire nonobstant ce caractère  obligatoire, il est entendu que les cotisations au régime de retraite des  Etats-Unis sont alors traitées aux fins d'imposition en France de la même  façon que les cotisations au régime français à caractère obligatoire ; et       ii) Lorsqu'un régime de retraite français à caractère obligatoire est  accepté par l'autorité compétente des Etats-Unis comme correspondant de façon  générale à un régime de retraite des Etats-Unis nonobstant ce caractère  obligatoire, il est entendu que les cotisations au régime de retraite  français sont alors traitées aux fins d'imposition aux Etats-Unis de la même  façon que les cotisations au régime de retraite des Etats-Unis ; et       iii) Un régime de retraite est reconnu fiscalement dans un Etat si les  cotisations à ce régime donnent droit à un allégement fiscal dans cet Etat.   c) Les paiements reçus par un bénéficiaire au titre d'un régime visé au a  qui remplit les conditions requises au présent paragraphe sont compris dans  les revenus de ce bénéficiaire aux fins d'imposition dans l'Etat contractant  dont il est un résident, sous réserve des dispositions de l'article 24  (Elimination des doubles impositions), lorsque et dans la mesure où ces  paiements sont considérés comme des revenus bruts par l'autre Etat  contractant.                                   Article 19                           Rémunération publiques    1. a) Les rémunérations, autres que les pensions, payées par un Etat  contractant, l'une de ses subdivisions politiques (dans le cas des  Etats-Unis) ou l'une de ses collectivités locales, ou par l'une de leurs  personnes morales de droit public à une personne physique au titre de  services rendus à cet Etat, subdivision, collectivité ou personne morale ne  sont imposables que dans cet Etat.   b) Toutefois, ces rémunérations ne sont imposables que dans l'autre Etat  contractant si les services sont rendus dans cet Etat et si la personne  physique est un résident de cet Etat et en possède la nationalité sans  posséder en même temps la nationalité du premier Etat.   2. a) Les pensions payées par un Etat contractant, l'une de ses subdivisions  politiques (dans le cas des Etats-Unis) ou l'une de ses collectivités  locales, ou par l'une de leurs personnes morales de droit public, soit  directement soit par prélèvement sur des fonds qu'ils ont constitués, à une  personne physique au titre de services rendus à cet Etat, subdivision,  collectivité ou personne morale ne sont imposables que dans cet Etat.   b) Toutefois, ces pensions ne sont imposables que dans l'autre Etat  contractant si la personne physique est un résident de cet Etat et en possède  la nationalité sans posséder en même temps la nationalité du premier Etat.   3. Les dispositions des articles 14 (Professions indépendantes), 15  (Professions dépendantes), 16 (Jetons de présence), 17 (Artistes et sportifs)  et 18 (Pensions) s'appliquent aux rémunérations et pensions payées au titre  de services rendus dans le cadre d'une activité industrielle ou commerciale  exercée par un Etat contractant, l'une de ses subdivisions politiques (dans  le cas des Etats-Unis) ou l'une de ses collectivités locales, ou par l'une de  leurs personnes morales de droit public.                                   Article 20                         Enseignants et chercheurs    1. Une personne physique qui est un résident d'un Etat contractant  immédiatement avant de se rendre dans l'autre Etat contractant et qui, à  l'invitation du gouvernement de cet autre Etat ou d'une université ou d'un  autre établissement d'enseignement ou de recherche agréé situé dans cet autre  Etat, séjourne dans cet autre Etat principalement afin d'enseigner ou  d'effectuer des travaux de recherche, ou d'exercer ces deux activités, auprès  d'une université ou d'un autre établissement d'enseignement ou de recherche  agréé, n'est imposable que dans le premier Etat à raison des revenus qu'elle  reçoit au titre des services personnels rendus dans le cadre de cet  enseignement ou de ces travaux de recherche pendant une période n'excédant  pas deux années à compter de la date de son arrivée dans l'autre Etat. Elle  ne peut bénéficier qu'une seule fois des avantages du présent paragraphe.   2. Les dispositions du paragraphe 1 ne s'appliquent pas aux revenus  provenant de travaux de recherche si ces travaux ne sont pas entrepris dans  l'intérêt public mais principalement en vue de la réalisation d'un avantage  particulier bénéficiant à une ou plusieurs personnes déterminées.                                   Article 21                          Etudiants et stagiaires    1. a) Une personne physique qui est un résident d'un Etat contractant  immédiatement avant de se rendre dans l'autre Etat contractant est exonérée  d'impôt dans cet autre Etat à raison des sommes visées au b lorsqu'elle  séjourne temporairement dans cet autre Etat dans le but principal :       i) De poursuivre des études auprès d'une université ou d'un autre  établissement d'enseignement agréé situé dans cet autre Etat ; ou       ii) D'effectuer un stage destiné à assurer la formation nécessaire à  l'exercice d'une profession ou d'une spécialité professionnelle ; ou       iii) D'étudier ou d'effectuer des travaux de recherche en tant que  bénéficiaire d'une bourse, allocation ou récompense reçue d'une organisation  sans but lucratif gouvernementale, religieuse, charitable, scientifique,  artistique, culturelle ou éducative.   b) Les sommes dont il est question au a sont :       i) Les dont reçus de l'étranger pour couvrir les frais d'entretien,  d'études, de recherche ou de formation ; et       ii) La bourse, l'allocation ou la récompense visées au iii) du a ; et       iii) Les revenus provenant de services personnels rendus dans l'autre  Etat et n'excédant pas cinq mille dollars des Etats-Unis ou l'équivalent en  francs français au cours de l'année d'imposition considérée.   c) Les avantages prévus au présent paragraphe sont limités à la période de  temps raisonnablement ou habituellement requise pour réaliser l'objet du  séjour, mais une personne physique ne peut en aucun cas bénéficier des  avantages du présent article et de l'article 20 (Enseignants et chercheurs)  pendant plus de cinq années d'imposition au total.   d) Les dispositions du a ne sont pas applicables aux revenus provenant de  travaux de recherche si ces travaux ne sont pas entrepris dans l'intérêt  public mais principalement en vue de la réalisation d'un avantage particulier  bénéficiant à une ou plusieurs personnes déterminées.   2. Une personne physique qui est un résident d'un Etat contractant  immédiatement avant de se rendre dans l'autre Etat contractant et qui  séjourne temporairement dans cet autre Etat comme employé ou contractuel d'un  résident du premier Etat dans le but principal :   a) D'acquérir une expérience technique, professionnelle ou commerciale  auprès d'une personne autre que ce résident du premier Etat ; ou   b) De poursuivre des études auprès d'une université ou d'un autre  établissement d'enseignement agréé situé dans l'autre Etat, est exonérée d'impôt dans cet autre Etat pendant une période de douze mois  consécutifs à raison des revenus provenant de services personnels rendus par  elle et n'excédant pas au total huit mille dollars des Etats-Unis ou  l'équivalent en francs français.                                   Article 22                               Autres revenus    1. Les éléments du revenu d'un résident d'un Etat contractant, d'où qu'ils  proviennent, qui ne sont pas traités dans les articles précédents de la  présente Convention, ne sont imposables que dans cet Etat.   2. Les dispositions du paragraphe 1 ne s'appliquent pas aux revenus autres  que les revenus provenant de biens immobiliers tels qu'ils sont définis au  paragraphe 2 de l'article 6 (Revenus immobiliers), lorsque le bénéficiaire de  tels revenus, résident d'un Etat contractant, exerce dans l'autre Etat  contractant soit une activité industrielle et commerciale par l'intermédiaire  d'un établissement stable qui y est situé, soit une profession indépendante  au moyen d'une base fixe qui y est située, et que le droit ou le bien  générateur des revenus s'y rattache effectivement. Dans ce cas, les  dispositions de l'article 7 (Bénéfices des entreprises) ou de l'article 14  (Professions indépendantes), suivant les cas, sont applicables.                                   Article 23                                  Fortune    1. a) La fortune constituée par des biens immobiliers visés à l'article 6  (Revenus immobiliers) et situés dans un Etat contractant est imposable dans  cet Etat.   b) La fortune constituée par des actions, parts ou droits dans une société  dont l'actif est constitué pour au moins 50 p. 100 de biens immobiliers  situés dans un Etat contractant, ou tire au moins 50 p. 100 de sa valeur,  directement ou indirectement, de biens immobiliers situés dans un Etat  contractant, est imposable dans cet Etat.   c) Si et dans la mesure où l'actif d'une personne autre qu'une personne  physique ou une société est constitué de biens immobiliers situés dans un  Etat contractant, ou tire sa valeur, directement ou indirectement, de biens  immobiliers situés dans un Etat contractant, la fortune constituée par des  droits dans une telle personne est imposable dans cet Etat.   2. La fortune d'une personne physique constituée par des actions, parts, ou  droits (autres que les actions, parts ou droits visés aux b ou c du  paragraphe 1 qui font partie d'une participation substantielle dans une  société qui est un résident d'un Etat contractant est imposable dans cet  Etat. On considère qu'il existe une participation substantielle lorsqu'une  personne physique, seule ou avec des personnes apparentées, détient,  directement ou indirectement, des actions, parts ou droits dont l'ensemble  ouvre droit à au moins 25 p. 100 des bénéfices de la société.   3. La fortune constituée par des biens mobiliers qui font partie de l'actif  d'un établissement stable qu'une entreprise d'un Etat contractant a dans  l'autre Etat contractant, ou par des biens mobiliers qui appartiennent à une  base fixe dont un résident d'un Etat contractant dispose dans l'autre Etat  contractant pour l'exercice d'une profession indépendante, est imposable dans  cet autre Etat.   4. La fortune d'une entreprise d'un Etat contractant qui exploite des  navires ou des aéronefs en trafic international, constituée par ces navires  ou aéronefs ainsi que par des biens mobiliers affectés à leur exploitation,  n'est imposable que dans cet Etat.   5. Tous les autres éléments de la fortune d'un résident d'un Etat  contractant ne sont imposables que dans cet Etat.   6. Nonobstant les dispositions des paragraphes précédents du présent  article , pour l'imposition au titre de l'impôt sur la fortune visé au iv) du  a du paragraphe 1 de l'article 2 (Impôts visés) d'une personne physique qui  est un résident de France et un citoyen des Etats-Unis sans posséder en même  temps la nationalité française, les biens situés hors de France que cette  personne possède au 1er janvier de chacune des cinq années civiles suivant  celle au cours de laquelle elle devient un résident de France n'entrent pas  dans l'assiette de l'impôt afférent à chacune de ces cinq années. Si cette  personne perd la qualité de résident de France pour une durée au moins égale  à trois ans, puis redevient un résident de France, les biens situés hors de  France qu'elle possède au 1er janvier de chacune des cinq années civiles  suivant celle au cours de laquelle elle redevient un résident de France  n'entrent pas dans l'assiette de l'impôt afférent à chacune de ces cinq  années.                                   Article 24                    Elimination des doubles impositions    1. En ce qui concerne la France, les doubles impositions sont éliminées de  la manière suivante :   a) Les revenus qui proviennent des Etats-Unis, et qui sont imposables ou ne  sont imposables qu'aux Etats-Unis conformément aux dispositions de la  présente Convention, sont pris en compte pour le calcul de l'impôt français  lorsque leur bénéficiaire est un résident de France et qu'ils ne sont pas  exemptés de l'impôt sur les sociétés en application de la législation interne  française. Dans ce cas, l'impôt américain n'est pas déductible de ces  revenus, mais le bénéficiaire a droit à un crédit imputable sur l'impôt  français. Ce crédit d'impôt est égal :       i) Pour les revenus non mentionnés aux ii) et iii), au montant de  l'impôt français correspondant à ces revenus ;       ii) Pour les revenus visés à l'article 14 (Professions indépendantes),  au montant de l'impôt français correspondant à ces revenus ; toutefois, pour  les revenus visés au paragraphe 4 de l'article 14, ce crédit d'impôt ne peut  avoir pour conséquence une exonération excédant la limite fixée dans ce  paragraphe 4 ;       iii) Pour les revenus visés à l'article 10 (Dividendes), à l'article 11  (Intérêts), à l'article 12 (Redevances), au paragraphe 1 de l'article 13  (Gains en capital), à l'article 16 (Jetons de présence) et à l'article 17  (Artistes et sportifs), au montant de l'impôt payé aux Etats-Unis  conformément aux dispositions de la Convention ; toutefois, ce crédit d'impôt  ne peut excéder le montant de l'impôt français correspondant à ces revenus.   b) Lorsque le bénéficiaire des revenus est une personne physique qui est à  la fois un résident de France et un citoyen des Etats-Unis, le crédit d'impôt  prévu au i) du a est aussi accordé pour :       i) Les revenus qui consistent en dividendes payés par une société qui  est un résident des Etats-Unis, en intérêts provenant des Etats-Unis au sens  du paragraphe 5 de l'article 11 (Intérêts) ou en redevances provenant des  Etats-Unis au sens du paragraphe 6 de l'article 12 (Redevances), dont cette  personne est le bénéficiaire effectif et qui sont payés par :         aa) Les Etats-Unis, l'une de leurs subdivisions politiques, ou l'une  de leurs collectivités locales ; ou         bb) Une personne constituée conformément à la législation d'un Etat  membre des Etats-Unis ou du district de Columbia, dont la principale  catégorie d'actions ou parts fait l'objet de transactions importantes et  régulières sur un marché boursier réglementé défini au e du paragraphe 6 de  l'article 30 (Limitations des avantages de la Convention) ; ou         cc) Une société qui est un résident des Etats-Unis, à condition que  moins de 10 p. 100 des droits de vote dans cette société soient détenus -  directement ou indirectement - par le résident de France pendant toute la  partie de l'exercice de cette société antérieure à la date de paiement du  revenu à son bénéficiaire, et pendant l'exercice précédent (s'il a existé),  et à condition que moins de 50 p. 100 de ces droits de vote soient détenus -  directement ou indirectement - par des résidents de France au cours de la  même période ; ou         dd) Un résident des Etats-Unis dont au plus 25 p. 100 du revenu brut  de la période d'imposition précédente (si elle a existé) ont consisté -  directement ou indirectement - en revenus ne provenant pas des Etats-Unis ;       ii) Les gains en capital provenant de l'aliénation de biens générant les  revenus visés au i) ; toutefois, cette aliénation est prise en compte pour la  détermination du seuil d'imposition applicable aux plus-values mobilières en  France ;       iii) Les bénéfices ou gains provenant de transactions sur un marché  public d'options ou à terme situé aux Etats-Unis ;       iv) Les revenus visés au a du paragraphe 1 de l'article 18 (Pensions)  pour la part qui se rapporte aux services rendus par le bénéficiaire de ces  revenus alors que son principal lieu d'emploi se trouvait aux Etats-Unis ;       v) Les revenus qui seraient exonérés de l'impôt américain en application  des articles 20 (Enseignants et chercheurs) ou 21 (Etudiants et stagiaires)  si la personne physique n'était pas un citoyen des Etats-Unis ; et       vi) Les pensions alimentaires et les rentes viagères provenant des  Etats-Unis.   Les dispositions du présent b sont applicables uniquement si le résident de  France qui est un citoyen des Etats-Unis prouve qu'il a satisfait à ses  obligations relatives à l'impôt fédéral sur le revenu aux Etats-Unis, et  après réception par l'administration fiscale française de toute attestation  requise par l'autorité compétente française, ou sur demande en restitution de  l'impôt payé formulée auprès de l'administration fiscale française et  accompagnée de toute attestation requise par l'autorité compétente française.   c) Un résident de France qui possède de la fortune imposable aux Etats-Unis  conformément aux dispositions des paragraphes 1, 2 ou 3 de l'article 23  (Fortune) est également imposable en France à raison de cette fortune.  L'impôt français est calculé sous déduction d'un crédit d'impôt égal au  montant payé aux Etats-Unis sur cette fortune. Toutefois, ce crédit d'impôt  ne peut excéder le montant de l'impôt français correspondant à cette fortune.   d)       i) Pour l'application des dispositions du présent paragraphe,  l'expression << résident de France >> comprend les sociétés de personnes, les  groupements d'intérêt économique et les groupements européens d'intérêt  économique, constitués en France et dont le siège de direction effective est  situé en France.       ii) L'expression << montant de l'impôt français correspondant à ces  revenus >> employée au a désigne :         aa) Lorsque l'impôt dû à raison de ces revenus est calculé par  application d'un taux proportionnel, le produit du montant des revenus nets  considérés par le taux qui leur est effectivement appliqué ;         bb) Lorsque l'impôt dû à raison de ces revenus est calculé par  application d'un barème progressif, le produit du montant des revenus nets  considérés par le taux résultant du rapport entre l'impôt effectivement dû à  raison du revenu net global imposable selon la législation française et le  montant de ce revenu net global.       iii) L'expression << montant de l'impôt payé aux Etats-Unis >> employée  au a désigne le montant de l'impôt américain effectivement supporté à titre  définif à raison des revenus considérés, conformément aux dispositions de la  Convention, par le résident de France bénéficiaire de ces revenus. Cette  expression ne comprend pas le montant de l'impôt que les Etats-Unis peuvent  prélever conformément aux dispositions du paragraphe 2 de l'article 29  (Dispositions diverses).       iv) Les dispositions interprétatives des ii) et iii) s'appliquent par  analogie aux expressions << montant de l'impôt français correspondant à cette  fortune >> et << montant de l'impôt payé aux Etats-Unis >>, employées au c.   e)  i) Si la législation interne française autorise des sociétés qui sont  des résidents de France à déterminer leurs bénéfices imposables en fonction  d'une consolidation englobant notamment les résultats de filiales qui sont  des résidents des Etats-Unis ou d'établissements stables situés aux  Etats-Unis, les dispositions de la Convention ne s'opposent pas à  l'application de cette législation.       ii) Si, conformément à sa législation interne, la France détermine les  bénéfices imposables de résidents de France en déduisant les déficits de  filiales qui sont des résidents des Etats-Unis ou d'établissements stables  situés aux Etats-Unis, et en intégrant les bénéfices de ces filiales ou de  ces établissements stables à concurrence du montant des déficits déduits, les  dispositions de la Convention ne s'opposent pas à l'application de cette  législation.       iii) Les dispositions de la Convention n'empêchent en rien la France  d'appliquer les dispositions de l'article 209-B de son code général des  impôts ou d'autres dispositions analogues qui amenderaient ou remplaceraient  celles de cet article .   2. a) En conformité avec les dispositions de la législation des Etats-Unis  et sous réserve des limites qu'elle prévoit (telle que cette législation peut  être amendée sans affecter les principes généraux ici posés), les Etats-Unis  accordent aux citoyens ou aux résidents des Etats-Unis, comme crédit  déductible de l'impôt américain sur le revenu :       i) L'impôt français sur le revenu payé par ces citoyens ou résidents ou  pour leur compte ; et       ii) Dans le cas d'une société des Etats-Unis qui détient au moins 10 p.  100 des droits de vote dans une société qui est un résident de France et dont  la société des Etats-Unis reçoit des dividendes, l'impôt français sur le  revenu payé par la société distributrice ou pour son compte au titre des  bénéfices qui servent au paiement des dividendes.   b) Dans le cas d'une personne physique qui est à la fois un résident de  France et un citoyen des Etats-Unis :       i) Les Etats-Unis accordent, comme crédit déductible de l'impôt  américain sur le revenu, l'impôt français sur le revenu payé après l'octroi  du crédit mentionné au iii du a du paragraphe 1. Toutefois, le crédit ainsi  déductible de l'impôt américain sur le revenu ne peut réduire la part de  l'impôt américain sur le revenu qui est imputable sur l'impôt français sur le  revenu conformément aux dispositions du iii du a du paragraphe 1 ;       ii) Les revenus visés au paragraphe 1 et ceux qui, si le contribuable  n'était pas un citoyen des Etats-Unis, seraient exonérés de l'impôt américain  sur le revenu en application de la Convention, sont considérés comme des  revenus de source française dans la mesure nécessaire pour donner effet aux  dispositions du i. Les dispositions du présent ii ne s'appliquent à un revenu  que dans la mesure où celui-ci est compris dans les revenus bruts pour le  calcul de l'impôt français. Aucune disposition du présent b relative à la  source des revenus n'est applicable pour déterminer les crédits déductibles  de l'impôt américain sur le revenu au titre d'impôts étrangers autres que  l'impôt français sur le revenu tel qu'il est défini au e.   c) Dans le cas d'une personne physique qui est un résident et un citoyen des  Etats-Unis et qui possède la nationalité française, les dispositions du  paragaphe 2 de l'article 29 (Dispositions diverses) s'appliquent aux  rémunérations et pensions visées aux paragraphes 1 et 2 de l'article 19  (Rémunérations publiques), mais ces rémunérations et pensions sont  considérées par les Etats-Unis comme des revenus de source française.   d) Si, au titre d'une année d'imposition, un << partnership >> dont un  associé personne physique qui est un résident de France en fait le choix pour  l'application de l'impôt américain, les revenus qui, en raison du paragraphe  4 de l'article 14, ne bénéficient pas de l'exonération de l'impôt français  résultant du présent article sont considérés comme des revenus de source  française. Le montant de ces revenus réduit (mais sans le rendre inférieur à  zéro) le montant des revenus du << partnership >> provenant de sources  situées hors des Etats-Unis qui, autrement, aurait été attribué à des  associés qui ne sont pas des résidents de France. Pour l'application de ce  qui précède, la réduction s'applique d'abord aux revenus de source française  puis aux autres revenus de sources situées hors des Etats-Unis. Si l'associé  personne physique est à la fois un résident de France et un citoyen des  Etats-Unis, les dispositions du présent d ne peuvent aboutir à réduire  l'impôt américain à un montant inférieur à celui dont le contribuable aurait  été redevable s'il n'avait pas bénéficié des déductions ou des exonérations  d'impôt attachées uniquement à son séjour ou à sa résidence hors des  Etats-Unis.   e) Au sens du présent paragraphe, l'expression << impôt français sur le  revenu >> désigne les impôts visés aux i et ii du a du paragraphe 1 de  l'article 2 (Impôts visés), et les impôts de nature identique ou analogue qui  seraient établis après la date de signature de la Convention et qui  s'ajouteraient aux impôts actuels ou qui les remplaceraient.                                   Article 25                             Non-discrimination    1. Les personnes physiques qui sont des nationaux d'un Etat contractant et  des résidents de l'autre Etat contractant ne sont soumises dans cet autre  Etat à aucune imposition ou obligation y relative, qui est autre ou plus  lourde que celles auxquelles sont ou pourront être assujetties les personnes  physiques qui sont des nationaux et des résidents de cet autre Etat, et qui  se trouvent dans la même situation.   2. L'imposition d'un établissement stable qu'une entreprise d'un Etat  contractant a dans l'autre Etat contractant n'est pas établie dans cet autre  Etat d'une façon moins favorable que l'imposition des entreprises de cet  autre Etat qui exercent la même activité. La présente disposition ne peut  être interprétée comme obligeant un Etat contractant à accorder aux résidents  de l'autre Etat contractant les déductions personnelles, abattements et  réductions d'impôt en fonction de la situation ou des charges de famille  qu'il accorde à ses propres résidents. Les dispositions du présent paragraphe  n'empêchent en rien l'application par l'un ou l'autre Etat contractant des  impôts mentionnés au paragraphe 7 de l'article 10 (Dividendes).   3. a) A moins que les dispositions du paragraphe 1 de l'article 9  (Entreprises associées), du paragraphe 6 de l'article 11 (Intérêts) ou du  paragraphe 7 de l'article 12 (Redevances) ne soient applicables, les  intérêts, redevances et autres dépenses payés par une entreprise d'un Etat  contractant à un résident de l'autre Etat contractant sont déductibles, pour  la détermination des bénéfices imposables de cette entreprise, dans les mêmes  conditions que s'ils avaient été payés à un résident du premier Etat. De  même, les dettes d'une entreprise d'un Etat contractant envers un résident de  l'autre Etat contractant sont déductibles, pour la détermination de la  fortune imposable de cette entreprise, dans les mêmes conditions que si elles  avaient été contractées envers un résident du premier Etat.   b) Les dispositions de la présente Convention n'empêchent en rien  l'application de l'article 212 du code général des impôts français tel qu'il  peut être amendé sans que son principe général en soit modifié, ou d'autres  dispositions analogues qui s'ajouteraient ou se substitueraient à celles de  cet article (y compris des dispositions analogues à celles qui sont  applicables aux Etats-Unis), si et dans la mesure où cette application est  compatible avec les principes contenus dans le paragraphe 1 de l'article 9  (Entreprises associées).   4. Les entreprises d'un Etat contractant dont le capital est en totalité ou  en partie, directement ou indirectement, détenu ou contrôlé par un ou  plusieurs résidents de l'autre Etat contractant, ne sont soumises dans le  premier Etat à aucune imposition ou obligation y relative, qui est autre ou  plus lourde que celles auxquelles sont ou pourront être assujetties les  autres entreprises similaires du premier Etat.   5. Les dispositions du présent article s'appliquent, nonobstant les  dispositions de l'article 2 (Impôts visés), aux impôts de toute nature ou  dénomination d'un Etat contractant, de ses subdivisions politiques (dans le  cas des Etats-Unis) ou de ses collectivités locales.                                   Article 26                             Procédure amiable    1. Lorsqu'une personne estime que les mesures prises par un Etat contractant  ou par les deux Etats contractants entraînent ou entraîneront pour elle une  imposition non conforme aux dispositions de la présente Convention, elle  peut, indépendamment des recours prévus par le droit interne de ces Etats,  soumettre son cas à l'autorité compétente de l'Etat contractant dont elle est  un résident ou dont elle possède la nationalité. Le cas doit être soumis dans  les trois ans qui suivent la première notification de la mesure qui entraîne  une imposition non conforme aux dispositions de la Convention.   2. L'autorité compétente s'efforce, si la réclamation lui paraît fondée et  si elle n'est pas elle-même en mesure d'y apporter une solution  satisfaisante, de résoudre le cas par voie d'accord amiable avec l'autorité  compétente de l'autre Etat contractant, en vue d'éviter une imposition non  conforme à la Convention. L'accord est appliqué quels que soient les délais  ou les limitations de procédure prévus par le droit interne des Etats  contractants.   3. Les autorités compétentes des Etats contractants s'efforcent, par voie  d'accord amiable, de résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes  auxquels peuvent donner lieu l'interprétation ou l'application de la  Convention. En particulier, elles peuvent s'entendre pour :   a) Imputer de manière identique les bénéfices revenant à un résident d'un  Etat contractant et à son établissement stable situé dans l'autre Etat  contractant ;   b) Attribuer de manière identique les revenus revenant à un résident d'un  Etat contractant et à toute entreprise associée visée au paragraphe 1 de  l'article 9 (Entreprises associées) ;   c) Déterminer de manière identique la source d'éléments du revenu ;   d) Régler les questions mentionnées aux a, b et c au titre d'années futures  aussi bien que d'années passées ; ou   e) Augmenter les montants fixés aux articles 17 (Artistes et sportifs) et 21  (Etudiants et stagiaires) en fonction des évolutions économiques ou  monétaires.   Elles peuvent aussi s'entendre pour éliminer les doubles impositions dans  les cas non prévus par la Convention.   4. Les autorités compétentes des Etats contractants peuvent communiquer  directement entre elles en vue de parvenir à un accord comme il est indiqué  aux paragraphes précédents du présent article . Si des échanges de vues oraux  semblent devoir faciliter cet accord, les autorités compétentes ou leurs  représentants peuvent se rencontrer pour de tels échanges de vues.   5. Si les autorités compétentes ne peuvent parvenir à un accord comme il est  indiqué aux paragraphes précédents du présent article , le cas peut être  soumis à un arbitrage à condition que les deux autorités compétentes ainsi  que le contribuable en soient d'accord, et que le contribuable consente par  écrit à être lié par la décision de la commission d'arbitrage. Les autorités  compétentes peuvent communiquer à la commission les renseignements  nécessaires pour mener à bien l'arbitrage. La décision de cette commission  lie les deux Etats contractants ainsi que le contribuable en ce qui concerne  le cas soumis. Les procédures, y compris la composition de la commission,  sont établies entre les Etats contractants par échange de notes diplomatiques  après consultation entre les autorités compétentes. Les dispositions du  présent paragraphe ne prendront effet qu'à compter de la date fixée dans cet  échange de notes diplomatiques.                                   Article 27                         Echange de renseignements    1. Les autorités compétentes des Etats contractants échangent les  renseignements permettant d'appliquer les dispositions de la présente  Convention, ou celles de la législation interne des Etats contractants  relative aux impôts visés par la Convention, dans la mesure où l'imposition  qu'elle prévoit n'est pas contraire à la Convention. L'échange de  renseignements n'est pas restreint par l'article 1 (Personnes concernées).  Les renseignements reçus par un Etat contractant sont tenus secrets de la  même manière que les renseignements obtenus en application de la législation  interne de cet Etat et ne sont communiqués qu'aux personnes ou autorités (y  compris les tribunaux et organes administratifs) concernées par  l'établissement, le recouvrement ou l'administration des impôts visés par la  Convention, par les procédures ou poursuites concernant ces impôts, ou par  les décisions sur les recours relatifs à ces impôts. Ces personnes ou  autorités n'utilisent ces renseignements qu'à ces fins. Elles peuvent faire  état de ces renseignements au cours d'audiences publiques de tribunaux ou  dans des jugements.   2. Les dispositions du paragraphe 1 ne peuvent en aucun cas être  interprétées comme imposant à un Etat contractant l'obligation :   a) De prendre des mesures administratives dérogeant à sa législation et à sa  pratique administrative ou à celles de l'autre Etat contractant ;   b) De fournir des renseignements qui ne pourraient être obtenus sur la base  de sa législation ou dans le cadre de sa pratique administrative normale ou  de celles de l'autre Etat contractant ;   c) De transmettre des renseignements qui révéleraient un secret commercial,  industriel, professionnel ou un procédé commercial ou des renseignements dont  la communication serait contraire à l'ordre public.   3. L'échange de renseignements est effectué soit sur demande en ce qui  concerne des cas concrets, soit spontanément, soit d'office. Les autorités  compétentes des Etats contractants établissent d'un commun accord la liste  des renseignements qui sont communiqués d'office.   4. a) Lorsque des renseignements sont demandés par un Etat contractant  conformément aux dispositions du présent article , l'autre Etat contractant se  procure ces renseignements de la même manière que si l'impôt du premier Etat  était son propre impôt, même s'il n'a pas besoin de ces renseignements, à ce  moment, pour l'application de son propre impôt.   b) Si l'autorité compétente d'un Etat contractant en fait expressément la  demande, l'autorité compétente de l'autre Etat contractant fournit, si  possible, les renseignements prévus au présent article sous la forme de  dépositions de témoins ou de copies certifiées conformes de documents  originaux non retraités (tels que livres ou registres, papiers, déclarations,  enregistrements, comptes et écrits) de la même manière que ces dépositions ou  documents peuvent être obtenus sur la base de la législation et dans le cadre  de la pratique administrative de cet autre Etat en ce qui concerne ses  propres impôts.   c) Chaque Etat contractant permet aux fonctionnaires de l'autre Etat  contractant d'intervenir sur son territoire pour s'entretenir avec des  contribuables et prendre connaissance et copie de leurs livres et  enregistrements, mais seulement après obtention de l'accord du contribuable  et de l'autorité compétente du premier Etat (qui peut assister à ces  interventions ou s'y faire représenter si elle le souhaite) et seulement si  les Etats contractants s'entendent, par échange de notes diplomatiques, pour  autoriser ces interventions sur la base de la réciprocité. Ces interventions  ne sont pas considérées comme des vérifications au sens de la législation  interne française.   5. Nonobstant les dispositions de l'article 2 (Impôts visés), tous les  impôts perçus pour le compte d'un Etat contractant sont considérés, pour  l'application du présent article , comme des impôts visés par la Convention.                                   Article 28                         Assistance au recouvrement    1. Les Etats contractants conviennent de se prêter mutuellement assistance  et appui pour le recouvrement des impôts auxquels s'applique la présente  Convention (ainsi que des intérêts, frais, suppléments ou majorations  d'impôts et amendes ne présentant pas un caractère pénal) lorsque les impôts  sont définitivement dus en application de la législation de l'Etat  contractant requérant.   2. Les créances fiscales de chaque Etat contractant qui ont été  définitivement déterminées sont acceptées, aux fins de recouvrement, par  l'Etat contractant requis et sont recouvrées dans cet Etat conformément à la  législation applicable pour le recouvrement et la perception de ses propres  impôts.   3. La demande de recouvrement est accompagnée des documents exigés par la  législation de l'Etat requérant pour établir que les impôts sont  définitivement dus.   4. Si la créance fiscale n'a pas un caractère définitif, l'Etat requis prend  les mesures conservatoires autorisées par sa législation pour le recouvrement  de ses propres impôts, y compris les mesures concernant les transferts de  biens d'étrangers non résidents.   5. L'assistance prévue au présent article n'est pas accordée lorsqu'elle  concerne des nationaux, sociétés ou autres entités de l'Etat requis, sauf  lorsque les autorités compétentes conviennent d'un commun accord que les  exonérations ou réductions d'impôt ou les paiements du Trésor français prévus  au paragraphe 4 de l'article 10 (Dividendes) qui ont été accordés sur la base  de la Convention à de tels nationaux, sociétés ou autres entités, ont  bénéficié à des personnes n'ayant pas droit à ces avantages.                                   Article 29                           Dispositions diverses    1. La présente Convention ne réduit en aucune manière les exonérations,  abattements, crédits ou autres déductions qui sont ou pourront être accordés  par :   a) i) La législation française, dans le cas d'un résident des Etats-Unis au  sens de l'article 4 (Résident) ou à un citoyen des Etats-Unis. Toutefois, les  dispositions du paragraphe 5 de l'article 6 (Revenus immobiliers), de  l'article 19 (Rémunérations publiques), de l'article 20 (Enseignants et  chercheurs) et de l'article 24 (Elimination des doubles impositions)  s'appliquent nonobstant la phrase précédente, sans que soient pris en  considération les exonérations, abattements, crédits ou autres déductions qui  sont ou pourront être accordées par la législation française ;       ii) La législation américaine ; ou   b) Un autre traité entre les Etats contractants.   2. Nonobstant les dispositions de la Convention autres que celles du  paragraphe 3, les Etats-Unis peuvent imposer leurs résidents au sens de  l'article 4 (Résident) et leurs citoyens comme si la Convention n'existait  pas. A cette fin, le terme << citoyen >> comprend tout ancien citoyen dont la  renonciation à la citoyenneté des Etats-Unis a eu comme un de ses objets  principaux celui d'échapper à l'impôt sur le revenu, mais seulement pendant  une période de dix ans suivant une telle renonciation.   3. Les dispositions du paragraphe 2 n'affectent pas :   a) Les avantages accordés en application des dispositions du paragraphe 2 de  l'article 9 (Entreprises associées), du b du paragraphe 1 de l'article 18  (Pensions) et des articles 24 (Elimination des doubles impositions), 25  (Non-discrimination) et 26 (Procédure amiable) ; ni   b) Les avantages accordés en application des dispositions des articles 19  (Rémunérations publiques), 20 (Enseignants et chercheurs), 21 (Etudiants et  stagiaires) et 31 (Fonctionnaires diplomatiques et consulaires), à des  personnes physiques qui ne sont pas des citoyens des Etats-Unis et n'ont pas,  aux Etats-Unis, le statut d'immigrant.   4. Nonobstant les dispositions de l'article 2 (Impôts visés), toute  transaction dans laquelle un ordre d'achat, de vente ou d'échange de valeurs  mobilières provenant d'un Etat contractant est exécuté dans l'autre Etat  contractant par l'intermédiaire d'une bourse de valeurs est exonérée dans le  premier Etat des droits de timbre ou des droits de même nature.   5. Un résident d'un Etat contractant qui dispose d'une ou plusieurs  résidences sur le territoire de l'autre Etat contractant ne peut être soumis  dans cet autre Etat à un impôt sur le revenu sur une base forfaitaire  déterminée d'après la valeur locative de cette ou de ces résidences.   6. Les dispositions de la Convention n'affectent en rien l'imposition par  les Etats-Unis du revenu dénommé << excess inclusion >>, afférent aux droits  dits résiduels dans une entité dénommée << Real Estate Mortgage Investment  Conduit >>, qui sont définis à la section 860 G de l' << Internal Revenue  Code >> telle qu'elle peut être amendée sans que son principe général en soit  modifié.   7. Pour l'imposition par la France des résidents de France qui sont des  citoyens des Etats-Unis :   a) Les avantages, autres que les gains en capital, obtenus en raison de la  levée d'une option d'achat d'actions d'une société qui est un résident des  Etats-Unis sont considérés comme des revenus lorsque, et dans la mesure où,  la levée de l'option ou l'aliénation des actions donne naissance à un revenu  ordinaire pour l'application de l'impôt américain ;   b) Les impôts sur le revenu perçus par les Etats membres et les  collectivités locales des Etats-Unis à raison de revenus provenant de  l'exercice d'une profession indépendante ou d'une activité industrielle ou  commerciale - à l'exception des revenus exonérés du fait des dispositions des  i) et ii) du a du paragraphe 1 de l'article 24 (Elimination des doubles  impositions) - sont déductibles comme dépenses d'exploitation.   8. Nonobstant les dispositions du b du paragraphe 1 :   a) Nonobstant tout autre accord ou traité auquel les Etats contractants sont  parties, un différend portant sur la question de savoir si une mesure relève  de la présente Convention est uniquement du ressort des autorités compétentes  des Etats contractants telles qu'elles sont définies au h du paragraphe 1 de  l'article 3 (Définitions générales), et seules les procédures prévues par la  présente Convention s'appliquent à ce différend ;   b) A moins que les autorités compétentes ne déterminent qu'une mesure  fiscale ne relève pas de la présente Convention, seules les dispositions de  cette dernière en matière de non-discrimination s'appliquent en ce qui  concerne cette mesure, exception faite des dispositions relatives à la  non-discrimination ou à la nation la plus favorisée qui s'appliquent au  commerce des marchandises en vertu de l'Accord général sur les tarifs  douaniers et le commerce. Aucune autre disposition d'un accord ou traité  autre que la présente Convention en matière de traitement national non  discriminatoire ou de traitement de la nation la plus favorisée n'est  applicable en ce qui concerne cette mesure ;   c) Pour l'application des dispositions du présent paragraphe, le terme <<  mesure >> désigne les lois, les dispositions réglementaires, les décisions,  les actes administratifs et toute autre forme de mesure.                                   Article 30                 Limitation des avantages de la Convention    1. Un résident d'un Etat contractant qui bénéficie de revenus provenant de  l'autre Etat contractant n'a droit dans cet autre Etat aux avantages de la  présente Convention que si ce résident est l'une des personnes suivantes :   a) Une personne physique ;   b) Un Etat contractant, ou l'une de ses subdivisions politiques (dans le cas  des Etats-Unis) ou de ses collectivités locales, ou l'une de leurs personnes  morales de droit public ;   c) Une société remplissant l'une des conditions suivantes :       i) La principale catégorie de ses actions ou parts est cotée sur un  marché boursier réglementé situé dans un Etat contractant et est négociée de  manière importante et habituelle sur un ou plusieurs marchés boursiers  réglementés ; ou       ii) Plus de 50 p. 100 des droits de vote dans cette société et de la  valeur de ses actions ou parts sont détenus, directement ou indirectement,  par toute combinaison de sociétés résidentes d'un Etat contractant dont la  principale catégorie d'actions ou parts est cotée et négociée de la manière  indiquée au i), de personnes visées au b, ou de sociétés dont plus de 50 p.  100 des droits de vote et de la valeur des actions ou parts sont détenus par  des personnes visées au b ; ou         iii) aa) Au moins 30 p. 100 des droits de vote dans cette société et  de la valeur de ses actions ou parts sont détenus, directement ou  indirectement, par toute combinaison de sociétés résidentes du premier Etat  contractant dont la principale catégorie d'actions est cotée et négociée de  la manière indiquée au i), de personnes visées au b, ou de sociétés dont plus  de 50 p. 100 des droits de vote et de la valeur des actions ou parts sont  détenus par des personnes visées au b ; et         bb) Au moins 70 p. 100 des droits de vote dans cette société et de la  valeur de ses actions ou parts sont détenus, directement ou indirectement,  par toute combinaison de sociétés résidentes de l'un ou l'autre Etat  contractant ou d'un ou plusieurs Etats membres de l'Union européenne dont la  principale catégorie d'actions est cotée et négociée de manière importante et  habituelle sur un ou plusieurs marchés boursiers réglementés, de personnes  visées au b, de sociétés dont plus de 50 p. 100 des droits de vote et de la  valeur des actions ou parts sont détenus par des personnes visées au b, d'un  ou plusieurs Etats membres de l'Union européenne, subdivisions politiques ou  collectivités locales de ces Etats, ou personnes morales de droit public de  ces Etats, subdivisions ou collectivités, ou de sociétés dont plus de 50 p.  100 des droits de vote et de la valeur des actions ou parts sont détenus par  ces Etats membres, subdivisions, collectivités ou personnes morales ;   d) Une personne dans laquelle au moins 50 p. 100 des droits (ou dont au  moins 50 p. 100 des droits de vote et de la valeur des actions ou parts s'il  s'agit d'une société) ne sont pas détenus, directement ou indirectement, par  des personnes autres que des personnes qualifiées, et à condition que :       i) Moins de 50 p. 100 des revenus bruts de cette personne servent,  directement ou indirectement, à effectuer des paiements déductibles au profit  de personnes qui ne sont pas des personnes qualifiées ; ou       ii) Moins de 70 p. 100 des revenus bruts de cette personne servent,  directement ou indirectement, à effectuer des paiements déductibles au profit  de personnes qui ne sont pas des personnes qualifiées ; et moins de 30 p. 100  de ces revenus bruts servent, directement ou indirectement, à effectuer des  paiements déductibles au profit de personnes qui ne sont pas des personnes  qualifiées ni des résidents d'Etats membres de l'Union européenne ;   e) Un << trust >> de retraite ou un autre organisme visé au ii) du b du  paragraphe 2 de l'article 4 (Résident), à condition que plus de la moitié de  ses bénéficiaires, membres ou participants, s'il y en a, soient des personnes  qualifiées ; ou   f) Une entité d'investissement visée au iii) du b du paragraphe 2 de  l'article 4 (Résident), à condition que plus de la moitié des actions, parts,  ou droits dans cette entité soient détenus par des personnes qualifiées.   2. a) Un résident d'un Etat contractant a également droit aux avantages de  la Convention à raison de revenus provenant de l'autre Etat contractant si :       i) Ce résident exerce une activité industrielle ou commerciale effective  dans le premier Etat (autre qu'une activité consistant à effectuer ou gérer  des investissements, à moins qu'il ne s'agisse d'une activité bancaire ou  d'assurance exercée par une banque ou une société d'assurances) ; et       ii) Les revenus se rattachent, ou sont accessoires, à l'exercice de  cette activité industrielle ou commerciale dans le premier Etat ; et       iii) Cette activité industrielle ou commerciale est importante par  rapport à l'activité génératrice des revenus dans l'autre Etat.   b) Pour l'application des dispositions du a, le point de savoir si  l'activité industrielle ou commerciale du résident dans le premier Etat est  importante par rapport à l'activité dans l'autre Etat est déterminé en  fonction des circonstances de fait. Toutefois, cette condition est dans tous  les cas considérée comme remplie si, pour la période d'imposition précédente,  ou pour la moyenne des trois périodes d'imposition précédentes, chacun des  rapports suivants est au moins égal à 7,5 p. 100, et la moyenne des rapports  suivants est supérieure à 10 p. 100 :       i) Le rapport entre la valeur des actifs affectés à l'activité  industrielle ou commerciale du résident dans le premier Etat et la valeur des  actifs affectés à l'activité dans l'autre Etat ;       ii) Le rapport entre les revenus bruts réalisés dans le cadre de  l'activité industrielle ou commerciale du résident dans le premier Etat et  les revenus bruts réalisés dans le cadre de l'activité dans l'autre Etat ;       iii) Le rapport entre les salaires versés dans le cadre de l'activité  industrielle ou commerciale du résident dans le premier Etat pour des  services rendus dans ce premier Etat et les salaires versés dans le cadre de  l'activité dans l'autre Etat pour des services rendus dans cet autre Etat.   Pour le calcul de ces rapports, les actifs, les revenus bruts et les  salaires versés ne sont pris en considération que dans la proportion des  droits de participation directe ou indirecte du résident dans l'activité  génératrice des revenus dans l'autre Etat. Si ni le résident ni ses  entreprises associées n'ont de droits de participation dans cette dernière  activité, l'activité industrielle ou commerciale du résident dans le premier  Etat est considérée comme importante par rapport à l'activité dans l'autre  Etat.   3. Un résident d'un Etat contractant a également droit aux avantages de la  Convention s'il remplit les fonctions d'un quartier général pour un groupe  d'entreprises multinational.   4. Une société qui est un résident d'un Etat contractant a également droit  aux avantages de la Convention à raison des revenus visés aux articles 10  (Dividendes), 11 (Intérêts) ou 12 (Redevances), si :   a) Plus de 30 p. 100 des droits de vote dans la société et de la valeur de  ses actions ou parts sont détenus, directement ou indirectement, par des  personnes qualifiées qui sont des résidents de cet Etat ; et   b) Plus de 70 p. 100 de ces actions ou parts sont détenues, directement ou  indirectement, par toute personne ou combinaison de personnes qui sont des  personnes qualifiées ou des résidents d'Etats membres de l'Union européenne ;  et   c) Cette société satisfait au critère de réduction de la base imposable  défini aux i) et ii) du d du paragraphe 1.   5. Nonobstant les dispositions des paragraphes 1, 2, 3 et 4, lorsqu'une  entreprise d'un Etat contractant, exemptée d'impôt dans cet Etat à raison des  bénéfices de ses établissements stables qui n'y sont pas situés, bénéficie de  revenus provenant de l'autre Etat contractant qui sont imputables à un  établissement stable que cette entreprise a dans une tierce juridiction, les  avantages fiscaux qui seraient accordés en application des autres  dispositions de la Convention ne s'appliquent pas à un revenu soumis dans le  premier Etat et dans la tierce juridiction à une imposition cumulée dont le  montant est inférieur à 60 p. 100 de l'impôt qui serait perçu dans le premier  Etat si le revenu était réalisé ou reçu dans ce premier Etat par l'entreprise  et n'était pas imputable à l'établissement stable dans la tierce juridiction.  Les dividendes, intérêts ou redevances auxquels s'appliquent les dispositions  du présent paragraphe sont soumis dans l'autre Etat à un impôt n'excédant pas  15 p. 100 de leur montant brut. Les autres revenus auxquels s'appliquent les  dispositions du présent paragraphe sont soumis à l'impôt selon la législation  interne de l'autre Etat, nonobstant toute autre disposition de la Convention.  Les dispositions précédentes du présent paragraphe ne s'appliquent pas si :   a) Les revenus provenant de l'autre Etat se rattachent, ou sont accessoires,  à une activité industrielle ou commerciale effective exercée par  l'établissement stable dans la tierce juridiction (autre qu'une activité  consistant à effectuer ou gérer des investissements, à moins qu'il ne  s'agisse d'une activité bancaire ou d'assurance exercée par une banque ou une  société d'assurance) ; ou   b) La France étant le premier Etat, les bénéfices de l'établissement stable  sont imposés par la France selon les dispositions de sa législation interne  visées au iii) du e du paragraphe 1 de l'article 24 (Elimination des doubles  impositions), ou par les Etats-Unis en application des dispositions de la  sous-partie F du II du N du chapitre 1er du sous-titre A de l'<< Internal  Revenue Code >> de 1986, telles qu'elles peuvent être amendées sans que leur  principe général en soit modifié.   6. Les définitions suivantes s'appliquent pour l'application des  dispositions du présent article :   a) Aux ii) et iii) du c du paragraphe 1, la référence aux actions ou parts  détenues << directement ou indirectement >> signifie que toutes les sociétés  dans une chaîne de participations doivent être des résidents d'un Etat  contractant ou des résidents d'Etats membres de l'Union européenne au sens du  d du présent paragraphe ;   b) L'expression << revenus bruts >> employée au d du paragraphe 1 désigne  les revenus bruts de la période d'imposition précédant la période  d'imposition en cours, mais le montant de ces revenus bruts est considéré  comme n'étant pas inférieur à la moyenne des montants des revenus bruts des  quatre périodes d'imposition précédant la période d'imposition en cours ;   c) L'expression << paiements déductibles >> employée au d du paragraphe 1  comprend les paiements d'intérêts ou de redevances, mais ne comprend pas les  paiements effectués dans des conditions de pleine concurrence pour  l'acquisition ou pour l'usage ou la concession de l'usage de biens corporels  dans le cadre normal d'activités industrielles ou commerciales ni la  rémunération dans des conditions de pleine concurrence de services rendus  dans l'Etat contractant dont le débiteur est un résident. Certains types de  paiements peuvent être ajoutés ou retranchés aux exceptions mentionnées dans  la présente définition des << paiements déductibles >>, par commun accord des  autorités compétentes ;   d) L'expression << résident d'un Etat membre de l'Union européenne >>  employée au paragraphe 1 désigne une personne ayant droit aux avantages d'une  convention générale en matière d'impôts sur le revenu en vigueur entre un  Etat membre de l'Union européenne et l'Etat contractant auquel il est demandé  d'accorder les avantages de la présente Convention, mais seulement dans le  cas où, lorsque cette convention ne comporte pas d'article général relatif à  la limitation des avantages conventionnels comportant des dispositions  similaires à celles des c et d du paragraphe 1 et à celles du paragraphe 2 du  présent article , cette personne aurait droit aux avantages de la présente  Convention en vertu des principes du paragraphe 1 si elle était un résident  d'un Etat contractant selon les dispositions de l'article 4 (Résident) ;   e) L'expression << marché boursier réglementé >> employée au paragraphe 1  désigne :       i) Le système de cotation automatisée (NASDAQ) détenu par l'association  nationale des agents de change des Etats-Unis, et toute bourse de valeurs  enregistrée auprès de la commission des bourses de valeurs des Etats-Unis  (Securities and exchange Commission) comme étant une bourse de valeurs  nationale au sens de la loi sur les bourses de valeurs intitulée <<  Securities Exchange Act >> de 1934 ;       ii) Les bourses de valeurs françaises contrôlées par la Commission des  opérations de bourse, et les bourses de valeurs d'Amsterdam, Bruxelles,  Francfort, Hambourg, Londres, Madrid, Milan, Sydney, Tokyo et Toronto ; et       iii) Toutes autres bourses agréés d'un commun accord par les autorités  compétentes des Etats contractants ;   f) L'expression << personne qualifiée >> employée aux paragraphes 1 et 4  désigne toute personne qui a droit aux avantages de la Convention en  application des dispositions du paragraphe 1, ou qui est un citoyen des  Etats-Unis ;   g) Une personne visée au paragraphe 2 qui exerce une activité industrielle  ou commerciale effective est une personne qui exerce cette activité  directement ; ou qui est un associé d'un << partnership >> exerçant cette  activité ; ou qui exerce cette activité par l'intermédiaire d'une ou  plusieurs entreprises associées (où que se situe leur résidence) ;   h) L'expression << quartier général >> employée au paragraphe 3 désigne une  personne remplissant l'ensemble des conditions suivantes :       i) Elle assure dans l'Etat contractant dont elle est un résident une  part importante de la surveillance et de l'administration d'ensemble d'un  groupe d'entreprises multinational, activités qui peuvent comprendre, sans  que ce soit à titre principal, le financement du groupe ;       ii) Le groupe est composé de sociétés qui sont des résidents d'au moins  cinq pays où elles exercent une activité industrielle ou commerciale  effective, et les activités industrielles ou commerciales exercées dans  chacun des cinq pays (ou cinq groupements de pays) génèrent au moins 10 p.  100 des revenus bruts du groupe ;       iii) Les activités industrielles ou commerciales exercées dans chacun  des pays autres que l'Etat contractant dont elle est un résident génèrent  moins de 50 p. 100 des revenus bruts du groupe ;       iv) Au plus 25 p. 100 de ses revenus bruts proviennent de l'autre Etat  contractant ;       v) Elle possède, et exerce, un pouvoir discrétionnaire autonome pour  l'accomplissement des fonctions mentionnées au i) ;       vi) Elle est soumise dans l'Etat contractant dont elle est un résident  aux mêmes règles d'imposition des revenus que les personnes visées au  paragraphe 2 ; et       vii) Les revenus provenant de l'autre Etat contractant se rattachent, ou  sont accessoires, aux activités industrielles ou commerciales effectives  visées au ii).   Si les conditions relatives aux revenus bruts fixées aux ii), iii) ou iv) ne  sont pas remplies, elles sont néanmoins considérées comme remplies si les  pourcentages requis sont respectés lorsqu'on les calcule à partir des revenus  bruts moyens du quartier général et des revenus bruts moyens du groupe au  titre des quatre périodes d'imposition précédentes.   7. Un résident d'un Etat contractant qui n'a pas droit aux avantages de la  Convention selon les dispositions des paragraphes précédents du présent  article peut néanmoins bénéficier de ces avantages si l'autorité compétente  de l'autre Etat contractant détermine, à la demande de cette personne :   a) Que l'établissement, l'acquisition ou le maintien de cette personne et la  conduite de ses opérations n'ont pas eu comme un de leurs objets principaux  l'obtention d'avantages prévus par la Convention ; ou   b) Qu'il ne serait pas approprié, eu égard à l'objet du présent article , de  refuser à cette personne les avantages de la Convention.   L'autorité compétente des l'autre Etat consulte l'autorité compétente du  premier Etat avant de refuser d'accorder dans le cadre des dispositions du  présent paragraphe les avantages de la Convention.   8. Les autorités compétentes des Etats contractants peuvent s'entendre pour  élaborer des règles d'application communes des dispositions du présent  article .                                   Article 31                Fonctionnaires diplomatiques et consulaires    1. Les dispositions de la présente Convention ne portent pas atteinte aux  privilèges fiscaux dont bénéficient les fonctionnaires diplomatiques et  consulaires, en vertu soit des règles générales du droit international, soit  des dispositions d'accords particuliers.   2. Nonobstant les dispositions de l'article 4 (Résident), toute personne  physique qui est membre d'une mission diplomatique, d'un poste consulaire ou  d'une délégation permanente d'un Etat contractant, situés dans l'autre Etat  contractant ou dans un Etat tiers, est considérée, aux fins de la Convention,  comme un résident de l'Etat accréditant, à condition qu'elle y soit soumise  aux mêmes obligations, en matière d'impôts sur l'ensemble de son revenu et de  sa fortune, que les résidents de cet Etat.   3. La Convention ne s'applique pas aux organisations internationales, à  leurs organes ou à leurs fonctionnaires ni aux personnes qui sont membres  d'une mission diplomatique, d'un poste consulaire ou d'une délégation  permanente d'un Etat tiers, lorsqu'ils se trouvent sur le territoire d'un  Etat contractant et ne sont pas soumis dans l'un des Etats contractants aux  mêmes obligations, en matière d'impôts sur leur revenu et de leur fortune,  que les résidents de cet Etat.                                   Article 32                           Mesures d'application    1. Nonobstant les dispositions du i) du paragraphe 4 de l'article 10  (Dividendes) et du paragraphe 8 de l'article 30 (Limitation des avantages de  la Convention), les autorités compétentes des Etats contractants peuvent  prescrire, conjointement ou séparément, des règles et formalités pour  l'application des dispositions de la présente Convention.   2. Les conditions auxquelles peut être soumis un résident d'un Etat  contractant pour l'obtention, dans l'autre Etat contractant, des exonérations  ou réductions d'impôt et autres avantages prévus par la Convention  comprennent, à moins que les autorités compétentes, conjointement ou  séparément, n'en disposent autrement, la présentation d'un formulaire  indiquant la nature et le montant ou la valeur des éléments de revenu ou de  fortune concernés, la résidence du contribuable et tout autre renseignement  approprié. Si les autorités compétentes en conviennent d'un commun accord, le  formulaire comprend toute certification de l'administration fiscale du  premier Etat que ces autorités compétentes peuvent exiger.                                   Article 33                             Entrée en vigueur    1. Chacun des Etats contractants notifiera à l'autre l'accomplissement des  procédures requises par sa Constitution et sa législation pour la mise en  vigueur de la présente Convention. Celle-ci entrera en vigueur le jour de  réception de la dernière de ces notifications.   2. Les dispositions de la Convention s'appliqueront :   a) En ce qui concerne les impôts perçus par voie de retenue à la source sur  les dividendes, intérêts et redevances, et les droits d'accise des Etat-Unis  sur les primes d'assurance payées à des assureurs étrangers, aux sommes  payées à compter du premier jour du deuxième mois suivant la date d'entrée en  vigueur de la Convention ;   b) En ce qui concerne les impôts sur le revenu, aux périodes d'imposition  commençant le 1er janvier de l'année suivant celle au cours de laquelle la  Convention est entrée en vigueur, ou après cette date ; et   c) En ce qui concerne les impôts non mentionnés aux a et b, aux impositions  dont le fait générateur interviendra le 1er janvier de l'année suivant celle  au cours de laquelle la Convention est entrée en vigueur, ou après cette  date.   3. Nonobstant les dispositions du paragraphe 2 :   a) Les dispositions du e du paragraphe 4 de l'article 10 (Dividendes) et les  dispositions de l'article 12 (Redevances) s'appliqueront aux dividendes et  aux redevances payés à compter du 1er janvier 1991 ;   b) Les dispositions de l'article 26 (Pocédure amiable) s'appliqueront aux  cas soumis aux autorités compétentes à compter de la date d'entrée en vigueur  de la Convention.   4. La Convention entre la République française et les Etats-Unis d'Amérique  en matière d'impôts sur le revenu et la fortune signée le 28 juillet 1967 et  modifiée par les Protocoles des 12 octobre 1970, 24 novembre 1978, 17 janvier  1984 et 16 juin 1988, y compris les échanges de notes ou lettres annexés,  cessera d'avoir effet à compter de la date à laquelle les dipositions de la  présente Convention deviendront effectives conformément aux dispositions du  présent article .                                   Article 34                                Dénonciation    La présente Convention demeurera en vigueur sans limitation de durée.  Toutefois, après une période de cinq ans suivant la date d'entrée en vigueur  de la Convention, chacun des Etats contractants pourra la dénoncer moyennant  un préavis notifié par la voie diplomatique au moins six mois avant la fin  d'une année civile. Dans ce cas, la Convention ne sera plus applicable :   a) En ce qui concerne les impôts perçus par voie de retenue à la source sur  les dividendes, intérêts et redevances, et les droits d'accise des Etats-Unis  sur les primes d'assurance payées à des assureurs étrangers, aux sommes  payées à compter du 1er janvier de l'année suivant l'expiration de la période  de préavis ;   b) En ce qui concerne les autres impôts sur le revenu, aux périodes  d'imposition commençant le premier janvier de l'année suivant l'expiration de  la période de préavis, ou après cette date ;   c) En ce qui concerne les impôts non mentionnés aux a et b, aux impositions  dont le fait générateur interviendra le 1er janvier de l'année suivant  l'expiration de la période de préavis, ou après cette date.   En foi de quoi, les soussignés, dûment autorisés à cet effet, ont signé la  présente Convention.   Fait à Paris, le 31 août 1994, en double exemplaire, en langues française et  anglaise, les deux textes faisant également foi.   Pour le Gouvernement de la République française : Nicolas Sarkozy Pour le Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique : Pamela Harriman REPUBLIQUE FRANCAISE MINISTERE DU BUDGET LE MINISTRE Madame Harriman, Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Paris.            Madame l'Ambassadeur,    Me référant à la Convention fiscale, signée ce jour, entre la France et les  Etats-Unis, je souhaite, d'ordre de mon Gouvernement, vous proposer une  position commune sur les deux points suivants.   En ce qui concerne le iv) du b du paragraphe 2 de l'article 4 (Résident),  dans la mesure où les associés ou membres d'une société de personnes, d'un  groupement d'intérêt économique ou d'un groupement européen d'intérêt  économique constitué en France, qui a son siège de direction effective en  France et qui n'y est pas soumis à l'impôt sur les sociétés, sont des  résidents d'un Etat tiers, l'assujettissement à l'impôt des Etats-Unis dans  le cas de cette société de personnes ou de ce groupement est déterminé  conformément à la convention fiscale en matière d'impôts sur le revenu, s'il  en existe une, entre les Etats-Unis et cet Etat tiers, étant précisé que la  société de personnes ou le groupement est traité comme un << partnership >>  aux fins de l'impôt des Etats-Unis pour l'octroi des avantages de cette  convention avec l'Etat tiers.   En ce qui concerne l'application de l'article 8 (Navigation maritime et  aérienne), nonobstant l'article 2 selon lequel la Convention ne s'applique  qu'aux impôts nationaux des deux Etats, la France accepte que les entreprises  des Etats-Unis qui exploitent des navires ou des aéronefs en trafic  international soient dégrevées d'office de la taxe professionnelle due en  France à raison de cette exploitation, à condition que les entreprises de  France qui exploitent des navires ou des aéronefs en trafic international ne  soient pas soumises aux Etats-Unis, à raison de cette exploitation, aux  impôts des Etats membres sur le revenu.   Je vous serais obligé de me confirmer que ce qui précède recueille  l'agrément de votre Gouvernement. Dans l'affirmative, la présente lettre et  votre réponse constitueront l'accord de nos deux Gouvernements sur ces  points, accord qui fera partie intégrante de la Convention.   Fait à Paris, le 31 août 1994.                                                              Nicolas Sarkozy                                                                     AMBASSADE                                                     DES ETATS-UNIS D'AMERIQUE                                                                 L'AMBASSADEUR                                                      Paris le 31 août 1994.                                               Monsieur le Ministre du budget.            Monsieur le Ministre,    J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre de ce jour dont la teneur  suit :   << Madame l'Ambassadeur,   Me référant à la Convention fiscale, signée ce jour, entre la France et les  Etats-Unis, je souhaite, d'ordre de mon Gouvernement, vous proposer une  position commune sur les deux points suivants.   En ce qui concerne le iv) du b du paragraphe 2 de l'article 4 (Résident),  dans la mesure où les associés ou membres d'une société de personnes, d'un  groupement d'intérêt économique ou d'un groupement européen d'intérêt  économique constitué en France, qui a son siège de direction effective en  France et qui n'y est pas soumis à l'impôt sur les sociétés, sont des  résidents d'un Etat tiers, l'assujettissement à l'impôt des Etats-Unis dans  le cas de cette société de personnes ou de ce groupement est déterminé  conformément à la convention fiscale en matière d'impôts sur le revenu, s'il  en existe une, entre les Etats-Unis et cet Etat tiers, étant précisé que la  société de personnes ou le groupement est traité comme un << partnership >>  aux fins de l'impôt des Etats-Unis pour l'octroi des avantages de cette  convention avec l'Etat tiers.   En ce qui concerne l'application de l'article 8 (Navigation maritime et  aérienne), nonobstant l'article 2 selon lequel la Convention ne s'applique  qu'aux impôts nationaux des deux Etats, la France accepte que les entreprises  des Etats-Unis qui exploitent des navires ou des aéronefs en trafic  international soient dégrevées d'office de la taxe professionnelle due en  France à raison de cette exploitation, à condition que les entreprises de  France qui exploitent des navires ou des aéronefs en trafic international ne  soient pas soumises aux Etats-Unis, à raison de cette exploitation, aux  impôts des Etats membres sur le revenu.   Je vous serais obligé de me confirmer que ce qui précède recueille  l'agrément de votre Gouvernement. Dans l'affirmative, la présente lettre et  votre réponse constitueront l'accord de nos deux Gouvernements sur ces  points, accord qui fera partie intégrante de la Convention. >>   J'ai l'honneur de vous confirmer l'accord de mon Gouvernement sur ce qui  précède.   Acceptez, Monsieur le Ministre, les assurances renouvelées de ma plus haute  considération.  Pamela Harriman DEPARTEMENT D'ETAT                                            Washington, le 19 décembre 1994.            Monsieur l'Ambassadeur,    Je me réfère à la Convention entre le Gouvernement des Etats-Unis d'Amérique  et le Gouvernement de la République française en vue d'éviter les doubles  impositions et de prévenir l'évasion et la fraude fiscales en matière  d'impôts sur le revenu et sur la fortune, signée à Paris le 31 août 1994.   D'ordre de mon Gouvernement, j'ai l'honneur de vous proposer que les mots <<  du a du paragraphe 3 de l'article 13 (gains en capital) >> soient insérés au  a du paragraphe 3 de l'article 29 de la Convention après les mots : << du  paragraphe 2 de l'article 9 (entreprises associées) >>.   Je vous serais reconnaissant de me faire savoir si cette proposition  recueille l'agrément de votre Gouvernement. Dans ce cas, je propose que cette  disposition soit considérée comme un complément de la convention fiscale du  31 août 1994, et qu'en conséquence elle entre en vigueur à la même date que  celle-ci.   Veuillez accepter, Excellence, l'assurance de ma plus haute considération.                                                                  Alan Larson,                                                sous-secrétaire d'Etat adjoint                                                           AMBASSADE DE FRANCE                                                                AUX ETATS-UNIS                                                                 L'AMBASSADEUR                                            Washington, le 20 décembre 1994.             Monsieur l'Ambassadeur Alan Larson, Sous-Secrétaire d'Etat  adjoint, Département d'Etat, Washington, DC.            Monsieur l'Ambassadeur,    J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre du 19 décembre 1994 dont  la traduction française se lit comme suit :   << Je me réfère à la Convention entre le Gouvernement des Etats-Unis  d'Amérique et le Gouvernement de la République française en vue d'éviter les  doubles impositions et de prévenir l'évasion et la fraude fiscales en matière  d'impôts sur le revenu et sur la fortune, signée à Paris le 31 août 1994.   D'ordre de mon Gouvernement, j'ai l'honneur de vous proposer que les mots <<  du a du paragraphe 3 de l'article 13 (gains en capital) >> soient insérés au  a du paragraphe 3 de l'article 29 de la Convention après les mots : << du  paragraphe 2 de l'article 9 (entreprises associées) >>.   Je vous serais reconnaissant de me faire savoir si cette proposition  recueille l'agrément de votre Gouvernement. Dans ce cas, je propose que cette  disposition soit considérée comme un complément de la convention fiscale du  31 août 1994, et qu'en conséquence elle entre en vigueur à la même date que  celle-ci.   Veuillez accepter, Excellence, l'assurance de ma plus haute considération.  >>   J'ai l'honneur de vous confirmer que cette lettre constitue l'accord de mon  Gouvernement sur ce qui précède.   Je vous prie de croire, Monsieur l'Ambassadeur, à l'assurance de ma  considération distinguée.                                                          Jacques Andréani